le 26 mars 2021
Le 26 mars 1962, un traquenard diabolique ourdi par le pouvoir gaulliste
et ses complices à Alger permettait d’enfermer dans une nasse les
patriotes algérois venus défiler pacifiquement derrière les drapeaux
français, pour protester contre le terrible blocus du quartier de
Bab-el-Oued, assiégé par la Gendarmerie mobile.
Le préfet Vitalis-Cros
fit appel à l’armée pour bloquer le passage de la foule.
C’est le 4e
Regiment de Tirailleurs Algériens ( arabes ou berbères, qui n’avaient
jamais assuré l’ordre en ville, revenus harassés après plusieurs jours
de marche), qui est désigné malgré la mise en garde de son commandement
prévenant que ces soldats ne sont pas préparés à une confrontation
urbaine.
Ils étaient trois mille civils non armés à défiler vers le quartier de
Bab el Oued, et se retrouvèrent donc face à un barrage militaire.
A 14h45, un lieutenant des tirailleurs vient les prévenir, ou plutôt les
supplier :
« dispersez-vous, nous
avons ordre de tirer ».
Quelques minutes après, les armes automatiques crépitent vers la foule.
Une centaine de Français, hommes, femmes, enfants, furent abattus
(certains achevés à terre) et plusieurs centaines furent blessés par les
balles françaises.
Ils sont tombés victimes de la haine gaulliste.
Ce que les Soviétiques n’ont pas osé à Budapest fin octobre 1956, les
criminels gaullistes l’ont réalisé : faire tirer sur les habitants, sur
les civils.
Des officiers et des soldats portant l’uniforme de l’armée
française ont tiré, pour réduire au silence en les tuant, des Algérois
français qui voulaient rester français. Crime ineffaçable et qui souille
à jamais notre armée et notre nation.
Le gouvernement n’a jamais présenté d’excuses.
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