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jeudi 25 mars 2021

L'hospitalisation de Bachelot pose à nouveau la question de l’efficacité des vaccins



Roselyne Bachelot vient d'être hospitalisée pour son COVID, signe que sa maladie ne passe pas comme une lettre à la poste. 
 
Pourtant, la ministre de la culture était vaccinée, mais on ne sait pas clairement depuis combien de temps. 
 
Une fois de plus, la question, devenue taboue, de l'immunité que confère ou non le vaccin est posée ouvertement. Sommes-nous sûrs que la vaccination évite la contamination ? La presse mainstream n'aime pas évoquer la question, jugée complotiste, mais elle est pourtant au centre de la stratégie de lutte contre la pandémie.

Roselyne Bachelot n’a pas de chance : contaminée par le coronavirus probablement lors d’une première « informelle » de Faust à l’Opéra Bastille à laquelle elle assistait, elle vient de rendre beaucoup plus compliquée la théorie selon laquelle les théâtres et les cinémas ne sont tellement pas des lieux de contamination qu’on devrait les rouvrir. 

C’est d’autant plus vrai qu’elle était à peu près seule à cette séance…

Dans la foulée, la ministre de la Culture semble avoir présenté de premiers symptômes respiratoires qui ont justifié son hospitalisation. On lui souhaite évidemment un prompt rétablissement.

Vaccinée, mais contaminée

Comme LCI l’a révélé il y a quelques jours, la ministre de la Culture avait pourtant reçu une première dose de vaccin. La petite histoire ne dit pas quand. Conscients que la révélation d’une contamination après une injection pose de nouveaux problèmes de confiance dans les vaccins, les journalistes ont évité de fouiller la question et répètent à l’envi que :

 les différents sérums actuellement administrés en France, dont l’objectif premier est d’éviter l’apparition de cas graves, confèrent l’immunité maximale quelques jours après la deuxième dose seulement, et une immunité partielle après la première.

Pas de chance pour Roselyne Bachelot, donc, le virus est tombé sur la mauvaise partie de son immunité après la première injection. 

Mais tout de même, tous ceux qui auraient le croyance naïve selon laquelle le vaccin protège contre les formes graves de virus regarderont à l’avenir l’affaire avec un peu plus de circonspection. Ce n’est pas parce qu’on reçoit une dose de vaccin qu’on ne tombe pas mal, et qu’on ne présente pas de syndromes respiratoires qui conduisent à l’hôpital.

Contamination malgré une vaccination : le tabou

On ajoutera que cette question de la contamination malgré une vaccination est le grand angle mort des adeptes du « tout vaccin » comme stratégie pour lutter contre la pandémie. La question se pose doublement : le vaccin évite-t-il d’être contaminé par les autres ET le vaccin évite-t-il de contaminer les autres ?

La question n’est pas neutre, puisque beaucoup choisissent d’être vaccinés pour retrouver une vie normale… et l’on n’est pas bien sûr que le vaccin le permette vraiment. 

Pour l’instant, on peut relever qu’une étude israélienne fait état de 0,5% des personnes vaccinées qui sont contaminées… mais l’étude est assez empirique et très imprécise. 

Il ressort que sur les 4 081 employés ayant reçu la première dose de vaccin, 22 (soit environ 0,5 % d’entre eux) ont par la suite développé une infection confirmée à SARS-CoV-2. L’âge moyen de ces personnes était de 43 ans. D’un âge compris entre 31 et 61 ans, ces personnels occupaient toutes sortes de fonctions au sein de l’établissement hospitalier : médecin, infirmière, aide-soignante, chercheuse, psychologue, technicienne, cuisinière, secrétaire, blanchisseuse, femme de ménage, logisticien.

Il ne serait peut-être pas inutile que cette question soit tirée au clair.

Panique à bord sur la flambée du virus

Cette affaire tombe en tout cas très mal, puisqu’elle survient à un moment où un durcissement du (non-)confinement décidé la semaine dernière devrait intervenir rapidement. Le nombre de personnes réanimées flambe et, dans tous les départements, la montée en charge de l’activité hospitalière inquiète

Sur ce point, les Français risquent d’en vouloir à Emmanuel Macron : les hôpitaux ne paraissent pas forcément beaucoup mieux préparés à recevoir le choc qu’il y a un an. Mais que fait Olivier Véran ?

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