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lundi 13 août 2018

Après l’Italie, Malte et l’Espagne, l’Aquarius pourrait débarquer ses migrants à Sète

 

 
Photo d'illustration
 
Jordi Vives 13 août 2018
 
13/08/2018 – 17h45 Sète (Lengadoc Info) –
 
Le port de Sète va-t-il devenir la nouvelle porte d’entrée des vagues de migrants qui débarquent chaque jour en Europe ?
 
C’est en tout cas ce que laisse à penser la situation de l’Aquarius, ce bateau affrété par l’association SOS Méditerranée pour permettre aux migrants d’arriver en Europe.
 
« J’ai fait savoir à l’association SOS Méditerranée que nous étions prêt à accueillir l’Aquarius »

Les portes se ferment une à une pour l’association SOS Méditerranée et l’Aquarius.
Après avoir été chassé d’Italie et de Malte, le navire avait trouvé refuge en Espagne avec 600 migrants.
Après une escale technique d’un mois à Marseille, l’Aquarius est reparti en mer mais cette fois-ci, le gouvernement socialiste espagnol n’a toujours pas répondu à la demande de l’équipage de lui ouvrir ses ports une nouvelle fois.

Un silence qui doit être interprété comme un refus ?
Depuis l’arrivée au pouvoir des socialistes, l’Espagne a ouvert ses frontières à l’immigration massive. Mais depuis les vagues humaines se succèdent les unes aux autres et en quelques semaines le pays a dépassé l’Italie et est devenu la première porte d’entrée de l’immigration massive en Europe.
Le contexte politique est pourtant fragile en Espagne, le gouvernement socialiste ne dispose pas de la majorité au parlement et doit composer avec les centristes et la droite dont le nouveau jeune leader est particulièrement hostile à l’immigration.
 
Aussi, la France apparaît comme la dernière possibilité de repli en Méditerranée occidentale pour l’Aquarius et les 141 clandestins à son bord.
Et le navire peut désormais compter sur le soutien du président du port Sud de France à Sète, le communiste et ex-ministre des transport du gouvernement Jospin, Jean Claude Gayssot :

« J’ai fait savoir à l’association SOS Méditerranée que nous étions prêts à accueillir leur navire si les autorités françaises se chargent des migrants ».
 
Une réponse à l’appel lancé par la présidente de l’association, Sophie Beau, qui a demandé à « l’ensemble des pays européens » de « prendre leurs responsabilités ».

Le sort de l’Aquarius dépend aujourd’hui de la décision du gouvernement français.

Photos : DR

 lengadoc-info.com , 2018, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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