"Montretacroix" est un hashtag, en français un mot-dièse.
Sur le réseau Twitter on peut créer ou relayer de cette façon un mot-clé qui servira ensuite dans les recherches, ou simplement sera comme un cri de ralliement à une cause, un point de repère ou de thème de campagne pour tous ceux qui écriront sur tel ou tel sujet.
Cette semaine le mot-dièse "Montretacroix" a fait son apparition et il remporte un gros succès.
Ceux qui l'emploient expriment leur désapprobation (le mot est faible) face à la décision du Conseil d'Etat d'ordonner la suppression de la croix surmontant une statue du pape Jean-Paul II située à Ploërmel, dans le Morbihan, pour atteinte à la sacro-sainte laïcité, bien sûr.
Le Conseil d'Etat a été "saisi", il n'a pas eu tout seul l'idée saugrenue de s'intéresser à une croix à Ploërmel.
Il a bien fallu que des gens l'y poussent, ces gens sont une fois de plus les ayatollahs de la laïcité obtuse qui siègent à la fédération de la Libre-pensée, qui se sont fixé pour combat de déchristianiser la France par l'interdiction des crèches et la destruction des croix (mais jamais ne se préoccupent de mettre un terme aux prières de rue des musulmans : montre ta croix, pas d'accord ; montre ton cul, d'accord !).
Le responsable de cette fédération de la libre-pensée du Morbihan se nomme André Le Béhérec (PHOTO), il faut le dire : cet individu mérite d'être connu.
La presse, majoritairement gaucho, vous dit que la campagne est menée par les gens de droite et d'extrême-droite, puisque selon elle être chrétien et de gauche est une combinaison impossible, contre nature.
Parmi les réactions sur Twitter :
C'est vrai qu'entre le vagin de la reine exposé dans le parc du château de Versailles, le plug anal érigé place Vendôme, la sodomie d'un animal par un humain à Beaubourg et la croix surplombant Jean-Paul II à Ploërmel, il n'y a pas de quoi hésiter... du moins pour les citoyens normaux que nous sommes.