Aristide Leucate
La famille Mérah démontre combien ses mœurs, us et coutumes sont foncièrement incompatibles avec la France.
Procès totalement surréaliste que celui d’Abdelkader Merah, frère aîné de Mohamed, tueur froid et déterminé de trois enfants et de quatre adultes, dont trois militaires.
Procès emblématique, aussi, d’un pays, le nôtre, la France qui, au nom des droits de l’homme et d’une impossible jurisprudence qui les a hypertrophiés, se retrouve ficelée au pilori de son impuissance planifiée.
La famille Merah n’a visiblement rien à faire chez nous, à l’instar d’autres familles qui se sont déversées en masse, dans un flot incontinent, depuis qu’a été décidé le regroupement familial par le duo Giscard-Chirac.
Débarqués tels des Martiens sur une planète… à conquérir.
On a rapidement vu le résultat sortir de terre.
Plus de 2.400 mosquées et salles de prière répertoriées aujourd’hui sur le territoire, quand ce dernier n’en comptait qu’une petite centaine il y a quarante ans.
Zoulikha Aziri, la mère des coupables – ces « chances-pour-la-France » qui font plutôt son malheur – que Libération ne peut s’empêcher de décrire avec une plume tremblante de commisération : « Foulard jaune sur petites lunettes carrées. De larges pommettes et l’air triste de celle à qui la vie a échappé. Une sacrée menteuse, aussi, prête à rendre gorge pour sauver “Kader”, ce fils pourtant si dur avec elle. […] Battue des années durant par Mohammed Merah père, déracinée de son pays natal, l’Algérie, remariée deux fois sans qu’on lui demande son avis, analphabète, elle fait corps avec la seule chose qui lui reste : un fils, Abdelkader, suspecté d’être le concepteur des crimes de son cadet » (Libération, 19 octobre).
Même l’avocat, Me Dupond-Moretti, verse dans une écœurante tartufferie lacrymale quand les parties civiles tancent et bousculent quelque peu cette femme qui emprunte davantage ses traits à Belphégor ou à une mauvaise caricature tirée de Tintin au pays de l’or noir : « Respectez ce témoin que vous acculez depuis des heures en allant jusqu’à lui poser des questions sur sa religion. L’indignité, ça vous dit quelque chose ? C’est la mère d’un mort ! »
Ben voyons !
Et les familles de ces enfants innocents désespérément morts, leur indignité serait-elle subitement pesée au trébuchet d’un relativisme judiciaire qui est, somme toute, celui de la politique française depuis des décennies ?
L’avocat semble éhontément le penser, qui se retranche piteusement derrière Albert Camus : « Je pense qu’ici les larmes s’additionnent et qu’on ne peut pas les opposer. Son fils est un terroriste mais c’est son fils, et ce n’est pas injurieux que de le dire. C’est la formule de Camus : Entre la justice et son fils, elle a choisi son fils. »
Qu’importe qu’elle ait élevé ses enfants dans la haine de l’Occident et des juifs.
Quant à Abdelkader, proclamant ne reconnaître « que les lois légiférées par le créateur Allah », il aurait incité Mohammed Merah à tuer les enfants pour « signer » le crime car les médias accusaient l’extrême droite (selon Abdelghani Merah, le 3e frère).
Dans le fanatisme de l’exécration anti-occidentale et l’activisme jusqu’au-boutiste, la famille Merah démontre combien ses mœurs, us et coutumes sont foncièrement incompatibles avec la France.
Mohammed était l’arme infâme dont elle tenait la gâchette.
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