Depuis son élection, François Hollande n’a toujours pas enfilé le costume de président de la République.
Sa politique extérieure est brouillonne. Interventionniste à tout crin, il veut ses guerres contre l’avis des Français, des pays étrangers et de l’Organisation des Nations unies.
On ne sait pas quelle est sa position vis-à-vis de la Chine ou de la Russie. Tantôt elle se tend, tantôt elle se réchauffe. Bref, la politique étrangère de la France n’a aucun cap.
Que dire de la politique intérieure ? Il s’agit-là d’un bateau ivre. Les chicayas avec les Verts tournent au ridicule et surtout mettent à mal la cohésion nationale. L’attitude forte de Manuel Valls sur les Roms a brisé, si tant est qu’elle existait encore, l’unité gouvernementale.
On ne peut imaginer un pays gouverné par une bande de bras cassés qui ne cessent de s’injurier publiquement. La fiscalité explose, alors que le président de la République et le Premier ministre annoncent une «pause fiscale» chaque jour.
En réalité, le concours Lépine des taxes et des impôts continue.
La dernière taxe en date a été annoncée par Aurélie Filippetti. Ce sera sur le matériel électronique et en 2015. La pause fiscale n’a pas tenu plus de deux heures, le temps d’inventer une nouvelle taxe !
Quant à l’embellie sur le chômage, tout le monde sait que c’est malheureusement un leurre et que cette baisse a été bien moins importante qu’initialement annoncée. Même pour compter le nombre de chômeurs, le Gouvernement se prend les pieds dans le tapis !
Les contrats aidés tels que les emplois d’avenir, qui sont censés faire artificiellement baisser le chômage, ne suffisent pas à dissimuler cette mascarade.
Il n’y a pas d’emplois dans le secteur marchand. C’est pourtant là que doivent exister des gisements et qu’un effort doit être fait.
Quant à la dette de la France, elle approchera bientôt les 2.000 milliards d’euros, appauvrissant chaque jour un peu plus notre pays. Ce ne sont ni les impôts, ni les taxes qui l’arrêteront. Pire, elles ne font qu’amputer le pouvoir d’achat des Français et briser la croissance.
François Hollande ne sait plus à quel saint se vouer. Il est le capitaine d’un bateau ivre.
Combien de temps encore la France pourra-t-elle continuer ainsi ?
Heureusement que les institutions de la Ve République, qu’il critique tant, garantissent une certaine stabilité sauvant, pour l’instant, un gouvernement à la dérive.
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