Le centre d'abattage Sab, sur le Chemin du Littoral (16e), a offert le spectacle d'un rite soigneusement préparé. Mais l'Aïd reste, dans certaines cités, une tradition bâclée.
Un petit parc d’attraction. La société Sab, à Saumaty (16e), ouvrait ses portes pour la première fois, hier.
Et le sacrifice du mouton, dans le cadre de l’Aïd, a véritablement pris des airs de fête avec un stand de rafraîchissements (café gratuit), des jeux pour enfants, un service d’ordre impeccable et un site d’abattage hermétique, qui a su se soustraire à la cohue habituelle.
Membres de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) et venus contrôler l’abattage, Bryan Henning et François Vedeau n’ont d’ailleurs rien trouvé à redire.
Ils auraient assurément eu beaucoup plus de travail dans quelques cités où l’abattage s’est une fois de plus déroulé dans d’épouvantables conditions.
Dans le 15e arrondissement et à Septèmes notamment, on égorgeait la bête au sol, avec parfois les pires difficultés pour la maîtriser.
Et certains moutons étaient décapités, les têtes roulant dans une rivière de sang, pour se retrouver entre des mains… d’enfants.
http://www.laprovence.com/article/actualites/2578719/l%E2%80%99aid-un-abattage-rigoureux-mais-de-nombreuses-derives.html
a
Mieux qu’un centre d’abattage agréé.
Photo GUILLAUME RUOPPOLO
A Marseille, le nouveau site de Saumaty a bien fonctionné. En revanche, dans les cités...
Un petit parc d’attraction. La société Sab, à Saumaty (16e), ouvrait ses portes pour la première fois, hier.
Et le sacrifice du mouton, dans le cadre de l’Aïd, a véritablement pris des airs de fête avec un stand de rafraîchissements (café gratuit), des jeux pour enfants, un service d’ordre impeccable et un site d’abattage hermétique, qui a su se soustraire à la cohue habituelle.
Membres de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) et venus contrôler l’abattage, Bryan Henning et François Vedeau n’ont d’ailleurs rien trouvé à redire.
Ils auraient assurément eu beaucoup plus de travail dans quelques cités où l’abattage s’est une fois de plus déroulé dans d’épouvantables conditions.
Dans le 15e arrondissement et à Septèmes notamment, on égorgeait la bête au sol, avec parfois les pires difficultés pour la maîtriser.
Et certains moutons étaient décapités, les têtes roulant dans une rivière de sang, pour se retrouver entre des mains… d’enfants.
http://www.laprovence.com/article/actualites/2578719/l%E2%80%99aid-un-abattage-rigoureux-mais-de-nombreuses-derives.html
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