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samedi 6 mars 2021

Et maintenant, de nouveaux experts au secours de la famille Traoré


 
 

Cinq années, bientôt, que l’affaire Traoré est utilisée comme détonateur et maintenant, via le comité créé par sa sœur Assa et le battage international qui l’a accompagné, comme relais d’une « Internationale racialiste » parfaitement orchestrée.

Faut-il rappeler les faits ? Le 19 juillet 2016, est interpellé et conduit dans la gendarmerie de Persan, dans le Val-d’Oise, où il va décéder. 

La famille Traoré est « bien connue des services de », bien connue aussi de l’office HLM. Le père a eu quatre épouses, « deux françaises blanches successivement, puis deux maliennes » dont il a eu 17 enfants, dit la fiche Wikipédia. « C’est souvent mal vu, la polygamie, mais nous, on est une famille très liée », dit Assa Traoré, portée aux nues par ce qui reste de la gauche.

Adama Traoré, à 24 ans déjà, était connu pour recel, violences volontaires contre les forces de l’ordre, outrages, extorsion avec violences, menaces de mort, conduite sans permis, usage de stupéfiants et vol à la roulotte. Il a fait deux séjours de deux années en prison dont il est sorti en mai 2016, soit deux mois avant les faits. Son codétenu, qui l’accusait de viols répétés durant son incarcération, a été indemnisé par l’État le 12 mars 2020. Indemnisé pour les viols commis par Adama et pour l’agression subie de la part de son frère, Yacouba Traoré, en représailles de sa plainte pour viol. Cinq des frères ont des condamnations à leur actif pour trafic de stupéfiants, extorsion de fonds avec violences, etc.

Jolie famille, donc, qui n’en fait pas moins la une de nos grands médias comme symbole du martyre et de la souffrance des jeunes issus de l’immigration.

C’est justement parce qu’ils recherchaient Bagui Traoré pour « extorsion avec violences » que les gendarmes interpellent les deux frères. Bagarres, poursuites, Adama s’enfuit. Trois fois. Il est retrouvé dans un appartement où il s’est réfugié, couché par terre. Dit qu’il a du mal à respirer. Fait un malaise dans le véhicule qui le conduit à la gendarmerie de Persan où il va décéder, malgré l’intervention des pompiers.

À partir de là, les versions diffèrent. Les gendarmes l’ont tué, affirme la famille qui, depuis presque cinq ans, remue la planète en tous sens avec le soutien actif des médias militants, vitrines de ce qu’on nomme l’« islamo-gauchisme ».

Il se trouve, néanmoins, que, jusqu’à maintenant, tous les experts mandatés par les juges depuis cinq ans ont dédouané les gendarmes, accusant ici une défaillance cardiaque, là la conjugaison de l’effort, de la drépanocytose et de la sarcoïdose dont Adama Traoré était atteint. Mais aucune de ces expertises ne convient à la famille, qui en demande et redemande jusqu’à obtenir les conclusions qu’elle souhaite.

On apprend ainsi, aujourd’hui, par Le Monde, qu’« un rapport médico-légal réalisé à la demande de la famille d’Adama Traoré pointe les méthodes d’interpellation des gendarmes comme principales causes de sa mort ». Un rapport rendu le 1er mars et auquel le quotidien, qui semble disposer d’une ligne directe avec la famille Traoré, a eu accès. Ce rapport est fondé sur « les conclusions de neuf médecins français et internationaux – non inscrits sur la liste des experts judiciaires », mais il ne saurait être mis en doute puisque figure, parmi eux, « le légiste américain Michael M. Baden, coauteur de la contre-expertise indépendante dans l’affaire de la mort de George Floyd en mai 2020, aux États-Unis ».

Et là, voyez-vous, une question me vient à l’esprit : qui a payé ?

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