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jeudi 4 mars 2021

Confinement, couvre-feu, restrictions… ASSEZ !

 

Confinement, couvre-feu, restrictions… ASSEZ !

PAR Jean-Pierre Marongiu

 

Une facture de 500 milliards d’euros à payer sur 30 ans par une génération sacrifiée

Outre une facture de 500 milliards d’euros (à ce jour) qui devra d’une façon ou de l’autre être remboursée à la BCE par les Français, à tout le moins par ceux susceptibles d’être imposables. Tant le monde d’après demain paupérise déjà notre société.


C’est un autre aspect de la gestion de la crise sanitaire qui sera davantage destructeur que la maladie elle-même : les conséquences immédiates sur les dix années à venir de la détresse psychologique qui s’est emparée de la population. Traumatisme dont les effets économiques vont se répercuter durant trente années.

Pour Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, l’annulation de la dette Covid-19 est inenvisageable. L’enjeu est énorme, la dette publique française a atteint 120 % du PIB fin 2020 et devrait grimper encore en 2021. La France est devenue le plus gros émetteur de titres obligataires de la zone euro. La dette publique française représente 24,1 % du stock total de dettes de la zone.

Pour mémoire : Italie (23,1 %), Allemagne (20,8 %) et Espagne (11,8 %).

Le plan présenté par le Haut-commissaire au plan François Bayrou, dont on ignorait jusqu’alors l’utilité, prévoit de gérer le remboursement de la dette Covid sur plus de trente ans. Autant dire que c’est toute une génération que l’on sacrifie à la sauvegarde de 0,14 % d’une population dont l’espérance de vie se situe, en estimation haute, entre 4 et 5 ans.

Statistiques de Santé publique à fin février 2021 : Cas 3 760 671 décès 86803 — Mortalité 78 % des patients de 75 ans et plus — Espérance de vie moyenne en France 82,52 ans.

Le sacrifice d’une génération qui n’est pas encore entrée en vie active et qui progressivement décroche du système éducatif.

42 % des étudiants entrés en 2020 en cycle supérieur envisagent de mettre fin à leurs études.

Ils ne seront pas diplômés, n’auront pas choisi leurs orientations professionnelles et devront se contenter de petits boulots. Ils sont condamnés à devenir les subalternes des générations suivantes.

« C’est dur d’avoir 20 ans en 2020. » déclarait cyniquement récemment Emmanuel Macron alors qu’il annonçait l’instauration d’un couvre-feu à 18 heures et que son Premier ministre brandit toujours, comme le bâton de Guignol, la menace d’un reconfinement. Il assurait de surcroît ne pas vouloir culpabiliser les jeunes. Comment le pourrait-il, alors que ce sont eux qui vont devoir régler l’ardoise ?

La catastrophe est à venir et Emmanuel Macron ne peut l’ignorer et l’alibi d’une maladie qui n’est effectivement pas de son fait ne tient pas, il avait des choix à faire.

La stratégie gouvernementale a été celle d’un choix politique qui fait prévaloir l’émotion médiatique à l’intérêt général. Un chef d’État se doit d’être pragmatique, faire preuve d’humanisme pour toute une nation pas uniquement pour un fragment de celle-ci. Bien évidemment, il est de son devoir de protéger, d’assister et de soutenir les plus fragiles et les plus faibles de la population placée sous sa responsabilité. C’est pour ceux-là que les budgets pharaoniques de la BCE auraient dû être employés :

  • Ouvrir des milliers de lits dans centres de réanimations dédiés au Covid

En Espagne un hôpital de réanimation ultra moderne, l’hôpital Isabel Zendal, a été construit en 100 jours pour 100 millions d’Euros.

  • Fermer les frontières, lancer et appliquer une vraie politique Tester, Isoler, Tracer.
  • Confiner les Ephad et les doter de salles stériles pour permettre les visites des proches.
  • Réquisitionner les hôpitaux et cliniques privées, réquisitionner les étudiants en dernière année de médecine…

Ces quelques mesures entre autres, auraient eu un coût énorme, mais finalement moins élevé que les 500 milliards injectés en aides aux entreprises et aides sociales pour maintenir 98 % de la population à l’arrêt et surtout dans l’impossibilité de générer du PIB.

La catastrophe est à venir et Emmanuel Macron ne peut l’ignorer. La stratégie de gagner du temps, coûte que coûte, jusqu’en 2022 est suicidaire pour le pays et meurtrière pour la génération d’actifs.

  • Hausse de 20 % des cas psychiatriques, Hausse de 40 % des suicides d’adolescents.
  • Économie à l’arrêt, entreprises en grande difficulté, voire en faillite, chômage partiel, licenciements en masse, délocalisations…
  • Les conséquences économiques de la pandémie sont immenses, pour tous les secteurs d’activité et dans tous les pays.
  • Éducation : Selon la présidente du FMI Kristalina Georgieva, les femmes, les jeunes et les travailleurs peu qualifiés sont les plus touchés. La crise sanitaire va faire basculer des millions de personnes dans l’extrême pauvreté.
  • Pour David Cohen, professeur de pédopsychiatrie, les confinements ont fait basculer des enfants fragiles dans la détresse psychologique.
  • Selon le FMI, en France le revenu par habitant devrait chuter de 13 % à la fin 2022.
  • Selon Santé publique, les conséquences des confinements et des mesures de restrictions ont eu des impacts énormes sur la santé des Français en termes de consommation d’alcool et de tabac, sur l’alimentation et l’activité physique, la santé mentale, le recours aux soins.
  • Faillite de nombreuses fédérations sportives

Nous ne mesurons pas encore l’étendue des ravages sur notre économie et sur la santé mentale de la population. Les études de spécialistes en ce domaine sont ensevelies sous une chape de plomb politicienne.

Les faillites d’entreprises sont de véritables bombes à retardement qu’Emmanuel Macron va laisser en héritage à l’administration qui lui succédera.

Il est probablement trop tard pour éviter les suites judiciaires qui évalueront les responsabilités individuelles de l’inconséquence politicienne de tout un gouvernement. Mais il est encore temps de limiter la casse et de circonscrire une catastrophe à ce qu’elle est aujourd’hui, c’est-à-dire dramatique.

Emmanuel Macron doit lever immédiatement toutes les restrictions sociales, culturelles, sociétales et économiques quoiqu’il advienne et concentrer l’énergie de l’exécutif, s’il en reste une once, à la protection du pourcentage de la population à risque.


planetes360

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