Vendredi 04 Avril 2014 à 17:01 (mis à jour le 04/04/2014 à 17:28)
Par valeursactuelles.com
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Pierre Moscovici. Photo © SIPA
Moi aussi je veux le poste. Tout était quasiment joué d’avance. Pierre Moscovici, ancien locataire de Bercy, était soutenu par François Hollande pour intégrer la Commission européenne. Seulement voilà : Elisabeth Guigou lorgne aussi sur le poste.
Une place pour deux.
Le duel promet d’être haut en couleur.
Elisabeth Guigou, ancienne garde des Sceaux et député de Seine-Saint-Denis contre Pierre Moscovici, tout juste débarqué de Bercy et non reconduit dans le gouvernement de Manuel Valls.
Ils sont tous deux sur les rangs pour intégrer la prochaine Commission européenne.
Depuis plusieurs semaines, Pierre Moscovici indiquait clairement que son ambition était l’Europe : «Je n’aspire pas à redevenir ministre, je veux faire autre chose (…) je souhaite avec le Président de la République me tourner vers la préparation d’autres responsabilités au service de la France et de l’Europe» a-t-il déclaré lors de la passation de pouvoir hier jeudi 3 avril avec Arnaud Montebourg et Michel Sapin.
De plus, l’homme aurait reçu la confirmation par l’Elysée que sa candidature serait appuyée…
C’était sans compter sur la ténacité d’Elisabeth Guigou, un temps pressentie pour faire partie du gouvernement de Valls.
Le député envoie des signaux clairs depuis plusieurs mois dans les medias.
Sur Radio Classique par exemple, lorsque Guillaume Durand lui fait remarquer que Pierre Moscovici aurait eu l’appui du Président de la République : «J’ai l’impression que le Président n’a pas décidé. Et d’ailleurs, c’est son intérêt parce que c’est beaucoup trop tôt (…) il a intérêt à garder plusieurs cartes en main (…) ça ne se décidera au plus tôt que fin juin – début juillet (…) A mon avis, le Président n’a pas encore décidé (…) Ma priorité, c’est Bruxelles».
Pour certains, c’est déjà Mosco
Pour Michel Sapin, cela semble déjà joué d’avance : «Dépêche-toi de profiter de ta vie personnelle, car les responsabilités viendront vite (…) au service de cette Europe que tu aimes».
Des déclarations qui laissent peu de place à l’ambiguïté.
Pierre Moscovici a été ministre en charges des Affaires européennes sous le gouvernement Jospin. Comme ministre des Finances, il était à Bruxelles pour gérer la crise, à partir de 2012.
Son succès : l’accord sur l’union bancaire européenne.
Mandats européens : la grande usine à gaz
Après les deux tours des élections européennes, le président de la Commission européenne sera désigné par les dirigeants européens.
Il choisit ensuite les membres de son équipe.
Au total, il y a 28 commissaires européens, un par pays.
Pour la France, c’est le Président de la République qui appuie la candidature d’une personnalité.
Le duel promet d’être haut en couleur.
Elisabeth Guigou, ancienne garde des Sceaux et député de Seine-Saint-Denis contre Pierre Moscovici, tout juste débarqué de Bercy et non reconduit dans le gouvernement de Manuel Valls.
Ils sont tous deux sur les rangs pour intégrer la prochaine Commission européenne.
Depuis plusieurs semaines, Pierre Moscovici indiquait clairement que son ambition était l’Europe : «Je n’aspire pas à redevenir ministre, je veux faire autre chose (…) je souhaite avec le Président de la République me tourner vers la préparation d’autres responsabilités au service de la France et de l’Europe» a-t-il déclaré lors de la passation de pouvoir hier jeudi 3 avril avec Arnaud Montebourg et Michel Sapin.
De plus, l’homme aurait reçu la confirmation par l’Elysée que sa candidature serait appuyée…
C’était sans compter sur la ténacité d’Elisabeth Guigou, un temps pressentie pour faire partie du gouvernement de Valls.
Le député envoie des signaux clairs depuis plusieurs mois dans les medias.
Sur Radio Classique par exemple, lorsque Guillaume Durand lui fait remarquer que Pierre Moscovici aurait eu l’appui du Président de la République : «J’ai l’impression que le Président n’a pas décidé. Et d’ailleurs, c’est son intérêt parce que c’est beaucoup trop tôt (…) il a intérêt à garder plusieurs cartes en main (…) ça ne se décidera au plus tôt que fin juin – début juillet (…) A mon avis, le Président n’a pas encore décidé (…) Ma priorité, c’est Bruxelles».
Pour certains, c’est déjà Mosco
Pour Michel Sapin, cela semble déjà joué d’avance : «Dépêche-toi de profiter de ta vie personnelle, car les responsabilités viendront vite (…) au service de cette Europe que tu aimes».
Des déclarations qui laissent peu de place à l’ambiguïté.
Pierre Moscovici a été ministre en charges des Affaires européennes sous le gouvernement Jospin. Comme ministre des Finances, il était à Bruxelles pour gérer la crise, à partir de 2012.
Son succès : l’accord sur l’union bancaire européenne.
Mandats européens : la grande usine à gaz
Après les deux tours des élections européennes, le président de la Commission européenne sera désigné par les dirigeants européens.
Il choisit ensuite les membres de son équipe.
Au total, il y a 28 commissaires européens, un par pays.
Pour la France, c’est le Président de la République qui appuie la candidature d’une personnalité.
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