Pourquoi évoquer le djihad à l’Institut du monde arabe où l’on célèbre une civilisation de paix et de tolérance ?
L’autre jour, le Président, à l’Institut du monde arabe, condamnait les « Français » partis faire le djihad en Syrie. Il y en aurait quelque 700.
Pourquoi évoquer le djihad à l’Institut du monde arabe où l’on célèbre une civilisation de paix et de tolérance ?
Du moins, c’est ce qu’on nous dit tous les jours : pas d’amalgame.
Derrière l’estrade, on apercevait les drapeaux français et européen, et aussi la bannière verte de l’Arabie saoudite.
Pourquoi ?
L’Arabie n’y est pas chez elle, ce me semble, et les financements arabes, pourtant promis, ne sont plus fournis qu’à dose homéopathique, l’institut étant devenu un boulet de plus pour les finances publiques.
Mieux encore, l’Arabie est un des principaux financiers des mouvements djihadistes et de la rébellion islamique contre Assad.
Difficile de condamner ceux qui pensent aller combattre pour une cause que l’on soutient.
En attendant, voilà 700 gars formés au djihad qu’on va voir un jour ou l’autre revenir en France, peut-être y exercer leurs nouveaux talents.
Il est vrai que l’on ne parle plus guère de la guerre civile syrienne que Bachar el-Assad semble sur le point de gagner.
En juin, des élections présidentielles sont prévues, que va très vraisemblablement gagner l’actuel président.
On dira, bien sûr, que les élections ont été truquées ; peut-être, mais qui a-t-on à opposer à el-Assad, à part les mouvements islamistes qu’on combat au Sahel, depuis que notre guerre de Libye les a libérés ?
L’autre jour, quand les Dupond et Dupont de la politique étrangère française se donnaient en spectacle en accueillant les quatre journalistes libérés, on n’insistait pas beaucoup sur ceux qui les détenaient, faute de pouvoir accuser Bachar.
À ce sujet, je constate que tant qu’à être otage, il vaut mieux être journaliste, même gauchiste ayant milité à SOS Racisme, que simple pékin, comme le malheureux qui en est mort au Sahel, ou Lazarevic détenu depuis trois ans sans que cela semble préoccuper grand monde et dont le patronyme ne me semble pas très favorable par les temps qui courent actuellement dans le monde arabe.
J’aimerais que l’on m’explique la logique qui sous-tend tout cela en ce qui concerne les intérêts de la France et des Français.
Et encore : je n’ai pas évoqué l’Ukraine. Quel bazar !
Pourquoi évoquer le djihad à l’Institut du monde arabe où l’on célèbre une civilisation de paix et de tolérance ?
Du moins, c’est ce qu’on nous dit tous les jours : pas d’amalgame.
Derrière l’estrade, on apercevait les drapeaux français et européen, et aussi la bannière verte de l’Arabie saoudite.
Pourquoi ?
L’Arabie n’y est pas chez elle, ce me semble, et les financements arabes, pourtant promis, ne sont plus fournis qu’à dose homéopathique, l’institut étant devenu un boulet de plus pour les finances publiques.
Mieux encore, l’Arabie est un des principaux financiers des mouvements djihadistes et de la rébellion islamique contre Assad.
Difficile de condamner ceux qui pensent aller combattre pour une cause que l’on soutient.
En attendant, voilà 700 gars formés au djihad qu’on va voir un jour ou l’autre revenir en France, peut-être y exercer leurs nouveaux talents.
Il est vrai que l’on ne parle plus guère de la guerre civile syrienne que Bachar el-Assad semble sur le point de gagner.
En juin, des élections présidentielles sont prévues, que va très vraisemblablement gagner l’actuel président.
On dira, bien sûr, que les élections ont été truquées ; peut-être, mais qui a-t-on à opposer à el-Assad, à part les mouvements islamistes qu’on combat au Sahel, depuis que notre guerre de Libye les a libérés ?
L’autre jour, quand les Dupond et Dupont de la politique étrangère française se donnaient en spectacle en accueillant les quatre journalistes libérés, on n’insistait pas beaucoup sur ceux qui les détenaient, faute de pouvoir accuser Bachar.
À ce sujet, je constate que tant qu’à être otage, il vaut mieux être journaliste, même gauchiste ayant milité à SOS Racisme, que simple pékin, comme le malheureux qui en est mort au Sahel, ou Lazarevic détenu depuis trois ans sans que cela semble préoccuper grand monde et dont le patronyme ne me semble pas très favorable par les temps qui courent actuellement dans le monde arabe.
J’aimerais que l’on m’explique la logique qui sous-tend tout cela en ce qui concerne les intérêts de la France et des Français.
Et encore : je n’ai pas évoqué l’Ukraine. Quel bazar !
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