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jeudi 17 avril 2014

Vitesse réduite sur le périphérique: le nombre de PV s'envole.

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Par Clémence Lesacq
Publié le 16/04/2014 à 18:48  
16 radars fixes sont installés sur les 35 kilomètres du périphérique parisien.
16 radars fixes sont installés sur les 35 kilomètres du périphérique parisien.

Depuis que la vitesse maximale sur le périphérique parisien est passée à 70km/h, les radars ont flashé beaucoup plus d'automobilistes en excès de vitesse.
Son but est de fluidifier le trafic, faire baisser le nombre d'accidents et de lutter contre la pollution tant atmosphérique que sonore.
Mais le premier effet concret de l'abaissement de la vitesse maximale sur le périphérique parisien a surtout été de faire bondir le nombre de flashs de radar.
 Depuis le 10 janvier, date de l'entrée en vigueur de la mesure, 1200 infractions sont ainsi comptabilisées chaque jour, contre 1000 au préalable, selon les chiffres de la Préfecture de police de Paris révélés par .
 Soit une hausse de 20%.
La préfecture, sollicitée par le magazine automobile, a tenu à relativiser ce chiffre en soulignant que les 1200 flashs quotidiens, ramenés aux 1,3 million de véhicules empruntant le boulevard circulaire chaque jour, représente «une moyenne de moins d'un véhicule verbalisé sur mille».

«Jackpot pour les pouvoirs public»

Sur son site internet, la Ligue de défense des conducteurs a immédiatement réagi à cette annonce, titrant sur les radars qui «se régalent» et d'un «jackpot pour les pouvoirs publics».
 «Les gens nous appellent pour se plaindre! Ce sont souvent des dépassements de 1,2 ou 3 km/h!» s'agace Christiane Bayard, secrétaire générale de la Ligue, loin d'être surprise de la hausse du nombre d'automobilistes flashés .
En dessous de 20km/h, l'excès de vitesse est puni d'une amende forfaitaire de 68 euros.

La Ligue de défense des conducteurs, qui craint un futur abaissement de la vitesse sur l'ensemble des routes française de 90km/h à 80km/h, a déjà attaqué en justice le changement de limitation de vitesse du périphérique parisien.
En janvier dernier, avec l'automobile club des avocats, la Ligue a déposé un recours pour «erreur manifeste d'appréciation».
«Cette mesure a été menée sans réflexion. Aucune étude ne valide les bons effets d'un tel abaissement» croit savoir Christiane Bayard.

Le recours ne devrait pas être examiné par le Conseil d'Etat avant un an.

 D'ici là, de nombreux flashs se seront déclenchés autour de Paris.

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