Lu dans Minute :
"En rentrant chez moi, dimanche, j’ai trouvé installé dans mon salon un individu qui s’y était introduit sans y être invité en brisant la fenêtre.
J’ai fait comme si je ne le voyais pas et il a commencé à voler de l’argent dans le portefeuille de ma femme.
Comme il était malade, j’ai fait venir le médecin et je lui ai payé ses médicaments.
En guise de remerciement, il a vendu à mon insu de la drogue à mon fils et tenté de violer ma femme. Comme je lui faisais citoyennement la morale sans pour autant le mettre à la porte, il s’est emparé d’un couteau dans le tiroir de la cuisine, m’a traité de salaud et a égorgé ma fille sous mes yeux, en promettant de me faire subir le même sort à brève échéance si je ne remaniais pas la décoration de ma maison selon ses goûts et n’adoptais pas moi-même ses us, ses coutumes et sa religion.
Si vous me dites que j’ai bien cherché ce qui m’arrive, je vous répondrai que vous êtes sans cœur et que vous n’accueillez pas les différences...
Si un particulier tenait un tel discours, il passerait pour fou ou idiot, voire les deux.
C’est pourtant celui que nous tiennent les politiques, les satimbanques et les médias depuis des années et ce qui se passe à l’échelle du pays ne diffère pas de ce tableau.
Parmi la liste impressionnante des criminels qui ont perpétré ou tenté de perpétrer des attentats en France au nom de l’islam, beaucoup sont des « Français de papier », issus de l’immigration mais nés sur le territoire français et par conséquent détenteurs de cette nationalité qu’ils méprisent et haïssent (il y aurait beaucoup à dire sur le « droit du sol »). [...]
Ahmed qui, dimanche, a assassiné deux jeunes filles à Marseille, illustre parfaitement cette situation ubuesque.
S’étant introduit en France en transgressant nos lois, il a été signalé aux autorités une première fois en 2005 au moins, et à six autres reprises depuis, à chaque fois sous une identité différente.
La dernière fois, le 29 septembre 2017, il avait été placé en garde à vue, à Lyon, pour un vol à l’étalage.
Se déclarant sans domicile fixe, il avait alors avoué aux policiers consommer des drogues dures. Apparemment, tout cela ne constituait pourtant pas une raison suffisante pour le mettre dans un avion pour Tunis sans billet de retour.
Selon le procureur de la République de Paris, François Molins, « la procédure a été classée sans suite car l’in-fraction était insuffisamment caractérisée » !
Mais à quelle infraction le procureur fait-il allusion ?
A la présence clandestine de ce ressortissant tunisien sur le territoire français ?
Au fait qu’il ait décliné une fausse identité ?
A la détention et consommation de stupéfiants (ce qui laisse soupçonner qu’il en trafiquait) ?
Au vol ?
La palette des délits est large... Moyennant quoi, il a été libéré, à temps pour se trouver deux jours plus tard à la gare Saint-Charles à Marseille et y poignarder ses victimes.
Et cette fois, hélas, l’infraction a bien été « caractérisée ». [...]"
Michel Janva
Posté le 4 octobre 2017 à 08h42 | Lien permanent
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