Le 15/04/2015
Souriez, vous êtes surveillés.
Récemment, Marisol Touraine alarmait les viticulteurs avec son projet de loi santé comprenant des propositions ubuesques sur la consommation de vin.
Comprenez donc qu’au royaume de Big Mother, vous n’aurez bientôt plus le droit de boire un verre de bordeaux avec votre entrecôte (qui sera renommée par l’appellation « morceau de bœuf à griller »), mais vous pourrez à loisir vous relaxer en « salle de shoot ».
Aujourd’hui, c’est le gouvernement qui se mue en Big Brother, avec son projet de « loi renseignement ».
Oui, nous vivons sous le règne de l’« hygiénisme (in)sécuritaire » et de l’infantilisation totale. Souriez, vous êtes surveillés.
« C’est pour mieux vous protéger, mes enfants », vous répondront en chœur Marisol Touraine et Manuel Valls.
Au prétexte que le café peut causer des troubles cardiaques, vous trouverez bientôt des plaques d’avertissement dans les troquets.
Au prétexte que les djihadistes utilisent le réseau Internet pour propager leurs messages de haine, vos conversations privées sur les réseaux sociaux seront bientôt épiées par les services sans autorisation judiciaire préalable. Vous ne voyez pas le rapport ?
Peut-être n’êtes-vous pas encore prêts à « renoncer à certaines libertés pour sauvegarder la liberté ».
C’est ce qu’a suggéré par un oxymore très reaganien, l’« opposant » niçois au gouvernement, Christian Estrosi.
Le gouvernement entend que les Français renoncent à leurs libertés les plus élémentaires au nom de la lutte contre le terrorisme islamiste ; omettant au passage de préciser que le problème est avant tout politique !
Le laxisme et la promotion du communautarisme ont permis l’installation d’une cinquième colonne terroriste dans le pays, pas Internet.
Le pouvoir s’attaque au facteur plutôt qu’au message pour deux raisons : les vraies causes l’effraient et remettent en cause l’existence même de l’« empire du bien universel » ; tous les Français sont bons à fliquer puisque c’est techniquement possible.
François-Bernard Huygue, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), expliquait au Figaro Vox que les solutions préconisées n’auraient aucun effet dans la lutte contre le terrorisme car « toute question de libertés publiques mise à part, il est inutile de faire de la “pêche au chalut” pour recueillir des millions de métadonnées sur des gens qui pourraient connaître des gens qui pourraient avoir un profil suspect. Du moins tant qu’un analyste humain ne dit pas sur qui se concentrer (et si on ne garde pas assez en prison les djihadistes qui y sont déjà). »
Les intitulés de ce projet de loi sont si flous qu’ils offrent virtuellement à l’État un pouvoir de surveillance totale sur l’ensemble des activités associatives, politiques et individuelles.
Exception faite des deux députés Front National, le projet suscite l’approbation (explicite ou implicite) de tous les représentants élus du peuple français.
Nous devons nous opposer à ce projet dangereux et sanctuariser les libertés individuelles de respect à la vie privée, d’opinion et d’expression.
Antoine de Saint-Exupéry nous a déjà indiqué le chemin : « Les seules libertés auxquelles les peuples ont droit sont celles qu’ils sont capables de défendre. »
Comprenez donc qu’au royaume de Big Mother, vous n’aurez bientôt plus le droit de boire un verre de bordeaux avec votre entrecôte (qui sera renommée par l’appellation « morceau de bœuf à griller »), mais vous pourrez à loisir vous relaxer en « salle de shoot ».
Aujourd’hui, c’est le gouvernement qui se mue en Big Brother, avec son projet de « loi renseignement ».
Oui, nous vivons sous le règne de l’« hygiénisme (in)sécuritaire » et de l’infantilisation totale. Souriez, vous êtes surveillés.
« C’est pour mieux vous protéger, mes enfants », vous répondront en chœur Marisol Touraine et Manuel Valls.
Au prétexte que le café peut causer des troubles cardiaques, vous trouverez bientôt des plaques d’avertissement dans les troquets.
Au prétexte que les djihadistes utilisent le réseau Internet pour propager leurs messages de haine, vos conversations privées sur les réseaux sociaux seront bientôt épiées par les services sans autorisation judiciaire préalable. Vous ne voyez pas le rapport ?
Peut-être n’êtes-vous pas encore prêts à « renoncer à certaines libertés pour sauvegarder la liberté ».
C’est ce qu’a suggéré par un oxymore très reaganien, l’« opposant » niçois au gouvernement, Christian Estrosi.
Le gouvernement entend que les Français renoncent à leurs libertés les plus élémentaires au nom de la lutte contre le terrorisme islamiste ; omettant au passage de préciser que le problème est avant tout politique !
Le laxisme et la promotion du communautarisme ont permis l’installation d’une cinquième colonne terroriste dans le pays, pas Internet.
Le pouvoir s’attaque au facteur plutôt qu’au message pour deux raisons : les vraies causes l’effraient et remettent en cause l’existence même de l’« empire du bien universel » ; tous les Français sont bons à fliquer puisque c’est techniquement possible.
François-Bernard Huygue, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), expliquait au Figaro Vox que les solutions préconisées n’auraient aucun effet dans la lutte contre le terrorisme car « toute question de libertés publiques mise à part, il est inutile de faire de la “pêche au chalut” pour recueillir des millions de métadonnées sur des gens qui pourraient connaître des gens qui pourraient avoir un profil suspect. Du moins tant qu’un analyste humain ne dit pas sur qui se concentrer (et si on ne garde pas assez en prison les djihadistes qui y sont déjà). »
Les intitulés de ce projet de loi sont si flous qu’ils offrent virtuellement à l’État un pouvoir de surveillance totale sur l’ensemble des activités associatives, politiques et individuelles.
Exception faite des deux députés Front National, le projet suscite l’approbation (explicite ou implicite) de tous les représentants élus du peuple français.
Nous devons nous opposer à ce projet dangereux et sanctuariser les libertés individuelles de respect à la vie privée, d’opinion et d’expression.
Antoine de Saint-Exupéry nous a déjà indiqué le chemin : « Les seules libertés auxquelles les peuples ont droit sont celles qu’ils sont capables de défendre. »
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