Le 18/04/2015
La petite Chloé est morte violée et assassinée par un repris de justice sous le coup d’une interdiction définitive du territoire français depuis août 2014. Il y a des phrases dans lesquelles les mots pèsent des tonnes.
La petite Chloé est morte violée et assassinée par un repris de justice sous le coup d’une interdiction définitive du territoire français depuis août 2014.
Il y a des phrases dans lesquelles les mots pèsent des tonnes.
Condamné judiciairement en France à plusieurs reprises, le bourreau de Chloé a emprunté la faille judiciaire vers laquelle conduisent les accords de Schengen conjugués au laxisme judiciaire français en vigueur depuis des décennies, jusqu’au square où jouait la fillette.
Cette gamine de 9 ans est la victime par ricochet de cette Europe des passoires voulue, décrétée, imposée par Bruxelles au nom d’une idéologie qui devra un jour rendre des comptes.
Les accords de Schengen, signés en 1985 par 5 pays seulement et mis en place en 1995, trouvent leur origine dans la volonté d’harmoniser les conditions d’entrée dans les pays signataires, l’amélioration de la coopération policière (!), mais ils ont essentiellement pour but de créer un espace dans lequel les contrôles aux frontières sont supprimés.
Le 21 décembre 2007, neuf pays membres de l’Union européenne sont entrés dans l’espace Schengen, dont la Pologne, pays dont est originaire l’assassin de la petite Chloé.
À l’échec de l’idéologie d’une Europe sans frontières vient s’ajouter le coefficient multiplicateur d’une justice française laxiste, où les condamnés bénéficient de remises de peine et de libérations anticipées à profusion.
Le meurtrier de Chloé égrène les condamnations judiciaires rendues au nom du peuple français comme autant de ronds dans l’eau.
Zbigniew H. a été condamné en France à 4 ans d’emprisonnement une première fois par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer, le 4 novembre 2004, pour extorsion avec violence, séquestration et vol aggravé.
Il a été placé sous mandat de dépôt le 18 juin 2003, maintenu en détention jusqu’au… 30 novembre 2005.
Soit 2 ans de remise de peine.
Zbigniew a de nouveau été condamné à 6 ans d’emprisonnement, le 30 mars 2010, par le même tribunal, pour des faits d’extorsion par violence et tentative de vol aggravé, le tout en état de récidive légale.
Il est détenu du 29 juin 2009 au 21 mars 2014.
Le compte n’est toujours pas bon mais l’individu est libre.
L’avalanche de dysfonctionnements dans cette affaire est abyssale.
Les autorités censées protéger les citoyens ont failli en cascade.
Et le cercle n’était pas vertueux.
De nos frontières passoires à l’absence d’harmonisation européenne de nos contrôles judiciaires.
Du principe de remise en liberté anticipée, prix à payer d’une tranquillité au demeurant toute relative dans nos établissements pénitentiaires, à l’interdiction définitive du territoire français effrontément bafouée (même si elle n’était pas, dit-on, juridiquement fondée, l’interdiction a bien été deux fois prononcée, sans qu’aucune des parties n ait fait appel) : l’enchaînement des incompétences a laissé en liberté un prédateur parfaitement identifié.
Un océan d’irresponsabilités où vont venir se noyer dans les jours à venir les regrets médiatiques de nos politiciens coupables.
De nombreux médias commencent à s’émouvoir de la « récupération politique » de cette affaire.
Le chagrin oui, la remise en cause, ce sera pour plus tard !
Après avoir harcelé la maman de cette malheureuse enfant dès le soir du drame pour récupérer les premières larmes, certains médias nous parlent de « décence » comme dans lePoint.fr (17/4) : on peut y lire que « les remises de peine aident à réduire le niveau général de malheur et de violence. En quoi une détention menée jusqu’à sa dernière minute aurait-elle garanti que le suspect de Calais ne rechute à une autre date, plus tardive ? »
Et comme déjà vu, déjà subi, déjà oublié, « l’interdit d’interdire » et ses relents nauséabonds reprennent déjà leurs droits.
Il y a des phrases dans lesquelles les mots pèsent des tonnes.
Condamné judiciairement en France à plusieurs reprises, le bourreau de Chloé a emprunté la faille judiciaire vers laquelle conduisent les accords de Schengen conjugués au laxisme judiciaire français en vigueur depuis des décennies, jusqu’au square où jouait la fillette.
Cette gamine de 9 ans est la victime par ricochet de cette Europe des passoires voulue, décrétée, imposée par Bruxelles au nom d’une idéologie qui devra un jour rendre des comptes.
Les accords de Schengen, signés en 1985 par 5 pays seulement et mis en place en 1995, trouvent leur origine dans la volonté d’harmoniser les conditions d’entrée dans les pays signataires, l’amélioration de la coopération policière (!), mais ils ont essentiellement pour but de créer un espace dans lequel les contrôles aux frontières sont supprimés.
Le 21 décembre 2007, neuf pays membres de l’Union européenne sont entrés dans l’espace Schengen, dont la Pologne, pays dont est originaire l’assassin de la petite Chloé.
À l’échec de l’idéologie d’une Europe sans frontières vient s’ajouter le coefficient multiplicateur d’une justice française laxiste, où les condamnés bénéficient de remises de peine et de libérations anticipées à profusion.
Le meurtrier de Chloé égrène les condamnations judiciaires rendues au nom du peuple français comme autant de ronds dans l’eau.
Zbigniew H. a été condamné en France à 4 ans d’emprisonnement une première fois par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer, le 4 novembre 2004, pour extorsion avec violence, séquestration et vol aggravé.
Il a été placé sous mandat de dépôt le 18 juin 2003, maintenu en détention jusqu’au… 30 novembre 2005.
Soit 2 ans de remise de peine.
Zbigniew a de nouveau été condamné à 6 ans d’emprisonnement, le 30 mars 2010, par le même tribunal, pour des faits d’extorsion par violence et tentative de vol aggravé, le tout en état de récidive légale.
Il est détenu du 29 juin 2009 au 21 mars 2014.
Le compte n’est toujours pas bon mais l’individu est libre.
L’avalanche de dysfonctionnements dans cette affaire est abyssale.
Les autorités censées protéger les citoyens ont failli en cascade.
Et le cercle n’était pas vertueux.
De nos frontières passoires à l’absence d’harmonisation européenne de nos contrôles judiciaires.
Du principe de remise en liberté anticipée, prix à payer d’une tranquillité au demeurant toute relative dans nos établissements pénitentiaires, à l’interdiction définitive du territoire français effrontément bafouée (même si elle n’était pas, dit-on, juridiquement fondée, l’interdiction a bien été deux fois prononcée, sans qu’aucune des parties n ait fait appel) : l’enchaînement des incompétences a laissé en liberté un prédateur parfaitement identifié.
Un océan d’irresponsabilités où vont venir se noyer dans les jours à venir les regrets médiatiques de nos politiciens coupables.
De nombreux médias commencent à s’émouvoir de la « récupération politique » de cette affaire.
Le chagrin oui, la remise en cause, ce sera pour plus tard !
Après avoir harcelé la maman de cette malheureuse enfant dès le soir du drame pour récupérer les premières larmes, certains médias nous parlent de « décence » comme dans lePoint.fr (17/4) : on peut y lire que « les remises de peine aident à réduire le niveau général de malheur et de violence. En quoi une détention menée jusqu’à sa dernière minute aurait-elle garanti que le suspect de Calais ne rechute à une autre date, plus tardive ? »
Et comme déjà vu, déjà subi, déjà oublié, « l’interdit d’interdire » et ses relents nauséabonds reprennent déjà leurs droits.
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