Le 18/04/2015
À Saint-Lys, en Haute-Garonne, un petit Jordan de 9 ans, élève de CM1, a été convoqué avec ses parents à la gendarmerie pour y être entendu sur des faits gravissimes.
On le sait, les tribunaux sont engorgés par les histoires de voisinage.
Des histoires de corne-à-cul, d’arbres mal taillés, de murs qui bouchent la vue, de chiens qui gueulent et de vacarme les soirs de beuverie.
Dorénavant, il se pourrait qu’ils soient aussi encombrés par des histoires de cour d’école.
C’est La Dépêche du Midi qui rapporte l’histoire.
À Saint-Lys, en Haute-Garonne, un petit Jordan de 9 ans, élève de CM1, a été convoqué avec ses parents à la gendarmerie pour y être entendu sur des faits gravissimes.
Éconduit par son amoureuse du même âge qui lui avouait l’avoir délaissé pour un autre (de CM2, peut-être ?), Jordan a vu rouge : il lui a collé deux claques et tiré les nattes.
Ses père et mère ont été informés par la direction de l’école et le gamin, d’habitude fort sage et bon élève, a eu la réprimande qu’il méritait.
Tout aurait donc dû s’arrêter là.
Mais la dulcinée a certainement pour mère une chipie, une virago peut-être.
Une procédurière, en tout cas, puisqu’elle est allée déposer plainte auprès de la gendarmerie.
La Dépêche ne nous dit pas si c’est pour atteinte à l’intégrité physique ou pour coups et blessures.
À moins que ce ne soit pour harcèlement sexiste.
À ce degré de bêtise, tout est possible…
Mais le plus extraordinaire est que la plainte a été reçue, enregistrée, instruite.
Les parents et le petit Jordan ont donc été convoqués et entendus dans le cadre de cette dangereuse affaire criminelle.
« On a vu que le gendarme qui l’interrogeait était très mal à l’aise, mais il ne faisait que son boulot. Il nous a dit qu’un article de loi était sorti et que la gendarmerie était tenue de prendre toutes les plaintes qui lui étaient soumises. Au final, on a perdu deux heures pour régler une histoire de tirage de cheveux, c’est aberrant », rapporte la mère du petit Jordan Moreau.
Et là, voyez-vous, si je n’avais les mains sur le clavier de mon ordinateur, les bras m’en tomberaient.
Depuis quand, cet article de loi ?
Depuis quand la police enregistre-t-elle « toutes les plaintes qui lui sont soumises » ?
À moins qu’il ne s’agisse « que » des plaintes pour tirage de cheveux ou histoires de corne-à-cul, car pour le reste – je parle d’effractions dans les caves de l’immeuble, cambriolages, intrusions répétées d’un individu dans les parties communes, j’en passe et de plus farceuses –, pas moyen d’obtenir autre chose qu’un dépôt de main courante.
Ou alors il faut viser au-dessus et s’adresser directement au procureur, qui fera redescendre quand il aura le temps.
Dans six mois ou un an.
Il paraît que la police est sur les dents depuis le 11 janvier dernier, mobilisée comme les militaires en Vigipirate renforcé.
Occupée à traquer les terroristes réels ou supposés.
Bientôt attelée à surveiller les faits et surtout les pensées déviantes du citoyen de base. Incapable, tant elle est débordée, de contrôler et empêcher de nuire les violeurs assassins de petites filles.
Alors, je pose la question à Bernard Cazeneuve, notre monsieur-je-me-mêle-de-tout : n’a-t-elle pas autre chose à faire, votre police, que d’enregistrer la plainte d’une mère hystérique et de terroriser un gamin de 9 ans au point de le dégoûter durablement de l’école ?
Des histoires de corne-à-cul, d’arbres mal taillés, de murs qui bouchent la vue, de chiens qui gueulent et de vacarme les soirs de beuverie.
Dorénavant, il se pourrait qu’ils soient aussi encombrés par des histoires de cour d’école.
C’est La Dépêche du Midi qui rapporte l’histoire.
À Saint-Lys, en Haute-Garonne, un petit Jordan de 9 ans, élève de CM1, a été convoqué avec ses parents à la gendarmerie pour y être entendu sur des faits gravissimes.
Éconduit par son amoureuse du même âge qui lui avouait l’avoir délaissé pour un autre (de CM2, peut-être ?), Jordan a vu rouge : il lui a collé deux claques et tiré les nattes.
Ses père et mère ont été informés par la direction de l’école et le gamin, d’habitude fort sage et bon élève, a eu la réprimande qu’il méritait.
Tout aurait donc dû s’arrêter là.
Mais la dulcinée a certainement pour mère une chipie, une virago peut-être.
Une procédurière, en tout cas, puisqu’elle est allée déposer plainte auprès de la gendarmerie.
La Dépêche ne nous dit pas si c’est pour atteinte à l’intégrité physique ou pour coups et blessures.
À moins que ce ne soit pour harcèlement sexiste.
À ce degré de bêtise, tout est possible…
Mais le plus extraordinaire est que la plainte a été reçue, enregistrée, instruite.
Les parents et le petit Jordan ont donc été convoqués et entendus dans le cadre de cette dangereuse affaire criminelle.
« On a vu que le gendarme qui l’interrogeait était très mal à l’aise, mais il ne faisait que son boulot. Il nous a dit qu’un article de loi était sorti et que la gendarmerie était tenue de prendre toutes les plaintes qui lui étaient soumises. Au final, on a perdu deux heures pour régler une histoire de tirage de cheveux, c’est aberrant », rapporte la mère du petit Jordan Moreau.
Et là, voyez-vous, si je n’avais les mains sur le clavier de mon ordinateur, les bras m’en tomberaient.
Depuis quand, cet article de loi ?
Depuis quand la police enregistre-t-elle « toutes les plaintes qui lui sont soumises » ?
À moins qu’il ne s’agisse « que » des plaintes pour tirage de cheveux ou histoires de corne-à-cul, car pour le reste – je parle d’effractions dans les caves de l’immeuble, cambriolages, intrusions répétées d’un individu dans les parties communes, j’en passe et de plus farceuses –, pas moyen d’obtenir autre chose qu’un dépôt de main courante.
Ou alors il faut viser au-dessus et s’adresser directement au procureur, qui fera redescendre quand il aura le temps.
Dans six mois ou un an.
Il paraît que la police est sur les dents depuis le 11 janvier dernier, mobilisée comme les militaires en Vigipirate renforcé.
Occupée à traquer les terroristes réels ou supposés.
Bientôt attelée à surveiller les faits et surtout les pensées déviantes du citoyen de base. Incapable, tant elle est débordée, de contrôler et empêcher de nuire les violeurs assassins de petites filles.
Alors, je pose la question à Bernard Cazeneuve, notre monsieur-je-me-mêle-de-tout : n’a-t-elle pas autre chose à faire, votre police, que d’enregistrer la plainte d’une mère hystérique et de terroriser un gamin de 9 ans au point de le dégoûter durablement de l’école ?
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