Le cimetière Saint-Roch de Castres (Tarn) après la profanation de plusieurs dizaines de tombes, le 15 avril 2015 - AFP Remy Gabalda
Plusieurs dizaines de tombes ont été dégradées mercredi après-midi dans le cimetière Saint-Roch de Castres (Tarn)
Sans connotation politique, raciale ou religieuse (?), des profanations qualifiées par le président François Hollande "d'actes indignes" qui "portent atteinte aux valeurs de notre République".
Le chef de l'Etat a condamné dans un communiqué "avec la plus grande fermeté" la profanation de "plusieurs dizaines de tombes chrétiennes" dans ce cimetière.
Il a précisé que le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, se rendrait jeudi sur place.
"Tout sera mis en œuvre pour que leurs auteurs soient rapidement identifiés et punis", a-t-il ajouté.
Le maire de la sous-préfecture, Pascal Bugis (DVD), a annoncé qu'"un suspect avait été repéré par le gardien du cimetière vers 14h30".
Apparemment, au moins un individu se serait introduit dans les lieux à la pause déjeuner des gardiens entre 12h et 14h, selon M. Bugis pour lequel il s'agit d'"un intolérable saccage".
"Le symbole de la croix était principalement visé", a-t-il déclaré par téléphone à l'AFP.
Le procureur adjoint de Castres, Charlotte Beluet, a fait état de "80 tombes dégradées" dans ce cimetière, alors que M. Bugis, accompagné lors de sa visite par le préfet Thierry Gentilhomme, avait évalué à 250 ou 300 le nombre de tombes touchées.
"Mercredi soir", a-t-il par la suite précisé, "nous avons fait le décompte exact, 216 concessions ont été dégradées".
Un chiffre toutefois remis en cause dans la soirée par une source proche du dossier estimant que "lors du premier décompte, on a pu avoir une impression de désordre et donc d'un chiffre impressionnant, mais une fois le travail de reconstitution et de réattribution, on a pu constater qu'on était sur plusieurs dizaines de tombes, aux alentours de la centaine".
Mme Beluet a décrit "des éléments posés sur des sépultures arrachés, renversés et deux croix descellées.
Une statue d'une vierge a aussi été arrachée", a indiqué la magistrate par téléphone à une correspondante de l'AFP.
Aucun tombeau n'a été ouvert, "seuls les symboles ont été abîmés et certaines stèles ont été cassées", selon M. Bugis.
le carré juif épargné
Le procureur adjoint a indiqué n'avoir vu, "pour l'instant, aucune connotation à caractère religieux ou racial".
Pas de tags, pas de graffitis mais des dizaines de Christ en croix jetés à terre, une statue imposante de la vierge également découverte par un photographe de l'AFP dans une allée du site.
Des pots de fleurs et des couronnes en céramique ont également été brisés.
Dans ce cimetière de 7 hectares abritant 8.000 concessions, un carré juif situé à l'autre bout du site a été épargné.
Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale a jugé dans un tweet l'incident "inacceptable. Nous devons toujours le respect aux morts", tandis que la ministre du Logement Sylvia Pinel, s'est insurgée contre "cet acte inadmissible.
Mes pensées vont aux familles", a-t-elle tweeté.
Dans l'Aude, à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, en février dernier, une douzaine de tombes avaient été profanées sans caractère raciste ou religieux.
Peu auparavant, dans le Bas-Rhin, environ 300 tombes du cimetière juif de Sarre-Union ont été vandalisées, ainsi qu'un monument aux victimes de la Shoah, avec un "clair" mobile antisémite de leurs auteurs, cinq adolescents.
Il a précisé que le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, se rendrait jeudi sur place.
"Tout sera mis en œuvre pour que leurs auteurs soient rapidement identifiés et punis", a-t-il ajouté.
Le maire de la sous-préfecture, Pascal Bugis (DVD), a annoncé qu'"un suspect avait été repéré par le gardien du cimetière vers 14h30".
Apparemment, au moins un individu se serait introduit dans les lieux à la pause déjeuner des gardiens entre 12h et 14h, selon M. Bugis pour lequel il s'agit d'"un intolérable saccage".
"Le symbole de la croix était principalement visé", a-t-il déclaré par téléphone à l'AFP.
Le procureur adjoint de Castres, Charlotte Beluet, a fait état de "80 tombes dégradées" dans ce cimetière, alors que M. Bugis, accompagné lors de sa visite par le préfet Thierry Gentilhomme, avait évalué à 250 ou 300 le nombre de tombes touchées.
"Mercredi soir", a-t-il par la suite précisé, "nous avons fait le décompte exact, 216 concessions ont été dégradées".
Un chiffre toutefois remis en cause dans la soirée par une source proche du dossier estimant que "lors du premier décompte, on a pu avoir une impression de désordre et donc d'un chiffre impressionnant, mais une fois le travail de reconstitution et de réattribution, on a pu constater qu'on était sur plusieurs dizaines de tombes, aux alentours de la centaine".
Mme Beluet a décrit "des éléments posés sur des sépultures arrachés, renversés et deux croix descellées.
Une statue d'une vierge a aussi été arrachée", a indiqué la magistrate par téléphone à une correspondante de l'AFP.
Aucun tombeau n'a été ouvert, "seuls les symboles ont été abîmés et certaines stèles ont été cassées", selon M. Bugis.
le carré juif épargné
Le procureur adjoint a indiqué n'avoir vu, "pour l'instant, aucune connotation à caractère religieux ou racial".
Pas de tags, pas de graffitis mais des dizaines de Christ en croix jetés à terre, une statue imposante de la vierge également découverte par un photographe de l'AFP dans une allée du site.
Des pots de fleurs et des couronnes en céramique ont également été brisés.
Dans ce cimetière de 7 hectares abritant 8.000 concessions, un carré juif situé à l'autre bout du site a été épargné.
Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale a jugé dans un tweet l'incident "inacceptable. Nous devons toujours le respect aux morts", tandis que la ministre du Logement Sylvia Pinel, s'est insurgée contre "cet acte inadmissible.
Mes pensées vont aux familles", a-t-elle tweeté.
Dans l'Aude, à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, en février dernier, une douzaine de tombes avaient été profanées sans caractère raciste ou religieux.
Peu auparavant, dans le Bas-Rhin, environ 300 tombes du cimetière juif de Sarre-Union ont été vandalisées, ainsi qu'un monument aux victimes de la Shoah, avec un "clair" mobile antisémite de leurs auteurs, cinq adolescents.
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