Scène de crimes à Istres (Bouches-du-Rhône). Photo © AFP
Exclusif. Après “la France Orange mécanique” (Ring, 2013), Laurent Obertone livre dans une nouvelle édition augmentée la version définitive de son enquête choc sur l’insécurité. Extraits.
Chaque jour en France : 450 violences sexuelles hors ménage, 1 360 violences physiques hors ménage, 4 800 voitures vandalisées, 20 000 atteintes aux biens, 33 000 crimes et délits. »
Nous sommes en 2015 et Laurent Obertone remet le couvert, deux ans après l’irruption dans la sphère publique de sa bombe : le premier opus de la France Orange mécanique, une enquête minutieuse sur l’ensauvagement de la société française.
À l’époque, un concert d’indignations, de plaintes et d’accusations, portées par les choeurs unanimes de la gauche et des médias, était venu nourrir la polémique.
En réponse, une foule de lecteurs (environ 200 000, parmi lesquels de nombreuses victimes, et des membres des forces de l’ordre) avait offert un triomphe à Obertone et à son constat clinique, dépassionné, en un mot réaliste.
Alors ministre de l’Intérieur, Manuel Valls lui-même n’avait pu ignorer l’incroyable succès rencontré par le premier tome, mais l’impétueux “monsieur sécurité” du PS n’avait pas poussé le vice jusqu’à lire le livre, se contentant juste d’en parcourir les bonnes feuilles dans Valeurs actuelles, comme il l’avait avoué à l’époque…
Populiste, démagogue, menteur, Obertone ?
Forcément.
Raciste ?
Assurément.
Reste que, cette fois comme en 2013, les détracteurs du livre et de son auteur auront du mal à nier que ce pavé orange a été écrit à partir d’une matière première riche mais souvent ignorée : le réel.
Ou bien ils pourront l’admettre et rejoindront alors la journaliste de BFM TV, Apolline de Malherbe, dans son étonnant aveu : « Le problème, c’est que les gens achètent ce livre. »
La France, pays du mépris pour les victimes
« En mars 2012 à Troyes, Marcel, handicapé de 86 ans, se promène avec sa femme. « Sans raison, un jeune excité fonce sur moi et m’agresse d’un coup de tête au visage ».
Marcel s’écroule, blessé à l’arcade.
L’agresseur prend la fuite, avant d’être interpellé.
Un témoin confirme l’agression.
Traumatisé, Marcel porte plainte, en pensant que la justice sera de son côté.
En attendant, il ne sort plus, ne pense qu’à ça.
Et après une longue attente, tout s’effondre : l’affaire est classée sans suite.
« Preuves insuffisantes ».
Marcel, sous tranquillisants, se bat pour que la justice prenne son cas en considération.
« Je veux que l’on me reconnaisse comme la victime que je suis. » (Est Éclair, 1er août 2012).
En novembre 2014, Seumin, Erdal et Najim, trois jeunes de Blois, dont un récidiviste, sont incarcérés, après une condamnation aux assises pour le viol d’une adolescente.
Ayant fait appel, ils ont été remis en liberté en attendant leur second procès… (la Nouvelle République, 23 janvier 2015) ) ...Lire la suite...
Nous sommes en 2015 et Laurent Obertone remet le couvert, deux ans après l’irruption dans la sphère publique de sa bombe : le premier opus de la France Orange mécanique, une enquête minutieuse sur l’ensauvagement de la société française.
À l’époque, un concert d’indignations, de plaintes et d’accusations, portées par les choeurs unanimes de la gauche et des médias, était venu nourrir la polémique.
En réponse, une foule de lecteurs (environ 200 000, parmi lesquels de nombreuses victimes, et des membres des forces de l’ordre) avait offert un triomphe à Obertone et à son constat clinique, dépassionné, en un mot réaliste.
Alors ministre de l’Intérieur, Manuel Valls lui-même n’avait pu ignorer l’incroyable succès rencontré par le premier tome, mais l’impétueux “monsieur sécurité” du PS n’avait pas poussé le vice jusqu’à lire le livre, se contentant juste d’en parcourir les bonnes feuilles dans Valeurs actuelles, comme il l’avait avoué à l’époque…
Populiste, démagogue, menteur, Obertone ?
Forcément.
Raciste ?
Assurément.
Reste que, cette fois comme en 2013, les détracteurs du livre et de son auteur auront du mal à nier que ce pavé orange a été écrit à partir d’une matière première riche mais souvent ignorée : le réel.
Ou bien ils pourront l’admettre et rejoindront alors la journaliste de BFM TV, Apolline de Malherbe, dans son étonnant aveu : « Le problème, c’est que les gens achètent ce livre. »
La France, pays du mépris pour les victimes
« En mars 2012 à Troyes, Marcel, handicapé de 86 ans, se promène avec sa femme. « Sans raison, un jeune excité fonce sur moi et m’agresse d’un coup de tête au visage ».
Marcel s’écroule, blessé à l’arcade.
L’agresseur prend la fuite, avant d’être interpellé.
Un témoin confirme l’agression.
Traumatisé, Marcel porte plainte, en pensant que la justice sera de son côté.
En attendant, il ne sort plus, ne pense qu’à ça.
Et après une longue attente, tout s’effondre : l’affaire est classée sans suite.
« Preuves insuffisantes ».
Marcel, sous tranquillisants, se bat pour que la justice prenne son cas en considération.
« Je veux que l’on me reconnaisse comme la victime que je suis. » (Est Éclair, 1er août 2012).
En novembre 2014, Seumin, Erdal et Najim, trois jeunes de Blois, dont un récidiviste, sont incarcérés, après une condamnation aux assises pour le viol d’une adolescente.
Ayant fait appel, ils ont été remis en liberté en attendant leur second procès… (la Nouvelle République, 23 janvier 2015) ) ...Lire la suite...
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