Le 30 04 2015
Faut-il être crédule ou de mauvaise foi pour s’obstiner à croire que des jupes noires qui traînent jusqu’au sol et des robes de type abaya sont des tenues neutres ?
Il y a vingt-six ans déjà, Lionel Jospin, alors ministre de l’Éducation, avait commis l’erreur de ne pas légiférer sur le port du voile lors du conflit opposant deux collégiennes de Creil à leur établissement scolaire.
Il fallut attendre 2004 pour qu’un texte ambigu interdise les signes religieux ostentatoires à l’école.
Mais le mal était fait.
Les femmes voilées se multipliaient, allant jusqu’à arborer des vêtements emblématiques de l’islam radical, telle la burqa, proscrite de l’espace public en 2010.
Chacun sait que la loi n’est pas respectée dans certains quartiers, et contournée dans d’autres.
Sarah est une élève de quinze ans, scolarisée à Charleville-Mézières.
Elle porte depuis un an le hijab, qu’elle enlève avant de se rendre en classe.
Mais elle arbore également une longue jupe noire que la direction du collège a jugée « non laïque » et qui lui a valu d’être exclue de cours à deux reprises.
Colère des parents, qui contestent le bien-fondé de la décision.
Fausse naïveté de l’adolescente, qui feint d’ignorer la polémique sous prétexte qu’elle a acheté le vêtement incriminé chez Kiabi pour deux euros.
Parti pris de la presse, qui diffuse un visuel ne montrant pas la jupe en entier.
Temporisation du rectorat, qui affirme tenter de nouer un dialogue avec la famille.
Crétinisme des réseaux sociaux, qui bêlent au racisme et à la discrimination en balançant sur Twitter des photos de NKM et Marine Le Pen en robes longues, comme si elles avaient quoi que ce soit de comparable avec l’accoutrement de cette jeune fille.
Depuis 2014, plusieurs dizaines de musulmanes ont été rappelées à l’ordre, pour des faits similaires, par des proviseurs dont il convient d’applaudir le courage.
Faut-il être crédule ou de mauvaise foi pour s’obstiner à croire que des jupes noires qui traînent jusqu’au sol et des robes de type abaya sont des tenues neutres ?
Elles sont le signe d’une appartenance communautaire, d’un marquage identitaire, d’une revendication à la fois religieuse et culturelle, d’un rejet de l’Occident et d’une transgression insidieuse des lois républicaines.
C’est une annexion progressive du territoire par l’importation de codes, de modes de vie et de pensée qui prétendent empiéter sur les nôtres pour mieux les phagocyter.
Un habit qui évoque fatalement l’Arabie saoudite est le reflet d’un état d’esprit et non un effet de style.
C’est, le plus souvent, un acte de prosélytisme et, au minimum, un signe d’adhésion à une autre civilisation.
C’est ce qui nous définit et ce qui nous positionne dans – ou hors de – la société.
Se voiler et se vêtir comme les femmes des pays islamistes n’est pas anodin ; y succomber dès l’adolescence suggère un refus précoce et durable d’assimilation.
L’aveuglement doit cesser.
Pour ce faire, l’habituation, la banalisation doivent cesser.
L’islam s’infuse peu à peu dans la rue, dans les commerces, dans les programmes scolaires, dans l’alimentation, dans le calendrier, sur les lieux de travail.
Il est sanctifié par les mêmes politiques et médias qui dédaignent le christianisme et l’Histoire de France.
Il bénéficie de traitements de faveur expiatoires.
Résister n’est pas de la xénophobie mais de l’instinct de survie.
Une partie des Français l’a bien compris.
Mais certaines cervelles de colibri n’ont pas encore pris la mesure du cataclysme sociétal en gestation.
Combien de millions de voiles et de longues jupes noires faudra-t-il pour dissiper l’épais brouillard du déni ?
Il fallut attendre 2004 pour qu’un texte ambigu interdise les signes religieux ostentatoires à l’école.
Mais le mal était fait.
Les femmes voilées se multipliaient, allant jusqu’à arborer des vêtements emblématiques de l’islam radical, telle la burqa, proscrite de l’espace public en 2010.
Chacun sait que la loi n’est pas respectée dans certains quartiers, et contournée dans d’autres.
Sarah est une élève de quinze ans, scolarisée à Charleville-Mézières.
Elle porte depuis un an le hijab, qu’elle enlève avant de se rendre en classe.
Mais elle arbore également une longue jupe noire que la direction du collège a jugée « non laïque » et qui lui a valu d’être exclue de cours à deux reprises.
Colère des parents, qui contestent le bien-fondé de la décision.
Fausse naïveté de l’adolescente, qui feint d’ignorer la polémique sous prétexte qu’elle a acheté le vêtement incriminé chez Kiabi pour deux euros.
Parti pris de la presse, qui diffuse un visuel ne montrant pas la jupe en entier.
Temporisation du rectorat, qui affirme tenter de nouer un dialogue avec la famille.
Crétinisme des réseaux sociaux, qui bêlent au racisme et à la discrimination en balançant sur Twitter des photos de NKM et Marine Le Pen en robes longues, comme si elles avaient quoi que ce soit de comparable avec l’accoutrement de cette jeune fille.
Depuis 2014, plusieurs dizaines de musulmanes ont été rappelées à l’ordre, pour des faits similaires, par des proviseurs dont il convient d’applaudir le courage.
Faut-il être crédule ou de mauvaise foi pour s’obstiner à croire que des jupes noires qui traînent jusqu’au sol et des robes de type abaya sont des tenues neutres ?
Elles sont le signe d’une appartenance communautaire, d’un marquage identitaire, d’une revendication à la fois religieuse et culturelle, d’un rejet de l’Occident et d’une transgression insidieuse des lois républicaines.
C’est une annexion progressive du territoire par l’importation de codes, de modes de vie et de pensée qui prétendent empiéter sur les nôtres pour mieux les phagocyter.
Un habit qui évoque fatalement l’Arabie saoudite est le reflet d’un état d’esprit et non un effet de style.
C’est, le plus souvent, un acte de prosélytisme et, au minimum, un signe d’adhésion à une autre civilisation.
C’est ce qui nous définit et ce qui nous positionne dans – ou hors de – la société.
Se voiler et se vêtir comme les femmes des pays islamistes n’est pas anodin ; y succomber dès l’adolescence suggère un refus précoce et durable d’assimilation.
L’aveuglement doit cesser.
Pour ce faire, l’habituation, la banalisation doivent cesser.
L’islam s’infuse peu à peu dans la rue, dans les commerces, dans les programmes scolaires, dans l’alimentation, dans le calendrier, sur les lieux de travail.
Il est sanctifié par les mêmes politiques et médias qui dédaignent le christianisme et l’Histoire de France.
Il bénéficie de traitements de faveur expiatoires.
Résister n’est pas de la xénophobie mais de l’instinct de survie.
Une partie des Français l’a bien compris.
Mais certaines cervelles de colibri n’ont pas encore pris la mesure du cataclysme sociétal en gestation.
Combien de millions de voiles et de longues jupes noires faudra-t-il pour dissiper l’épais brouillard du déni ?
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe sors à peine de chez Kiabi. Ni maintenant ni avant je n'y avais vu cette jupe...quel dommage... moi qui cherchait un truc pour Halloween... Par contre j'ai pris des bikinis, youpi !! Par contre, pas sûr que je pourrai les porter à Riyad...
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