Le 24 04 2015
Mélenchon est une andouille masochiste. D’abord pour n'avoir jamais pris son ticket de retour au Maroc. Ensuite pour vivre dans un pays dont le passé le dégoûte.
Jusqu’où aller pour vider de sa moelle la colonne vertébrale de la France, pour effacer le sentiment de se sentir français ?
Jean-Luc Mélenchon a trouvé : Cet amour [de la France] ne s’attache à aucun paysage en particulier, aucun terroir, aucun terrier. Juste l’idée. » « Juste l’idée » : tout le contraire des Hollandais, qui chaque été viennent en France profiter des montagnes qu’ils n’ont pas chez eux.
Des Asiatiques pour qui Paris symbolise le summum du romantisme.
Tout le contraire des Allemands pour qui Méditerranée et Atlantique sont les destinations de prédilection. Bref, avec Mélenchon, ce sont 84,7 millions de touristes qui viennent en France sans avoir préalablement rêvé de la France.
Qui n’ont cliqué sur aucun site touristique d’aucune région.
La France, un pays comme un autre, jouée à pic et pic et colégram sur un planisphère.
On y croit.
La France, « juste l’idée ».
Pour son Tanger natal, c’est autre chose, « une ville extraordinaire avec toutes les nations du monde » qui lui aurait donné « un pli ».
Quand la France des années 60, celle dans laquelle il a débarqué plus tard avec ses parents, « c’était l’horreur » : « la France des campagnes était extraordinairement arriérée par rapport au Maroc des villes », en Normandie « les malheureux souffraient d’un alcoolisme épouvantable ».
Et que pense M. Mélenchon de son Tanger multiculturel où, au XXIe siècle, des Marocains attaquent des sans-papiers noirs africains à la machette ?
Pourtant, il prétend l’aimer, la France.
Parce que les siens ont choisi d’être français.
« Une passion transmise que ne peuvent peut-être pas comprendre ceux qui ont trouvé leur carte d’identité dans mille ans de banale reproduction biologique. »
Merci pour eux.
Comme le relève « Le Lab » d’Europe 1, Mélenchon « proclame une forme de supériorité des “nouvelles branches” sur les “vieilles souches” ».
Et de s’adresser à Le Pen qu’il dit « plaindre de ne rien savoir d’un amour choisi » : « Si tu savais quelle passion nous ressentons, nous autres les métèques de tout poil ! Nos souvenirs sont plus purs que les tiens. […] Nos ancêtres sont donc exempts de tous les crimes des vôtres dont notre histoire nationale est aussi faite. Nous pardonnons à ceux des vieilles souches ! Nous autres les nouvelles branches, nous aimons tant ce pays ! »
Pureté, supériorité de certaines souches sur d’autres…
Des esprits mal tournés y verraient là des relents nauséabonds.
Mélenchon est une andouille masochiste.
D’abord pour n’avoir jamais pris son ticket de retour au Maroc.
Ensuite pour vivre dans un pays dont le passé le dégoûte.
Enfin, pour être ignorant de l’histoire de son pays d’origine jalonné – comme chaque pays dans le monde – d’épisodes pas très glorieux.
Jean-Luc Mélenchon a trouvé : Cet amour [de la France] ne s’attache à aucun paysage en particulier, aucun terroir, aucun terrier. Juste l’idée. » « Juste l’idée » : tout le contraire des Hollandais, qui chaque été viennent en France profiter des montagnes qu’ils n’ont pas chez eux.
Des Asiatiques pour qui Paris symbolise le summum du romantisme.
Tout le contraire des Allemands pour qui Méditerranée et Atlantique sont les destinations de prédilection. Bref, avec Mélenchon, ce sont 84,7 millions de touristes qui viennent en France sans avoir préalablement rêvé de la France.
Qui n’ont cliqué sur aucun site touristique d’aucune région.
La France, un pays comme un autre, jouée à pic et pic et colégram sur un planisphère.
On y croit.
La France, « juste l’idée ».
Pour son Tanger natal, c’est autre chose, « une ville extraordinaire avec toutes les nations du monde » qui lui aurait donné « un pli ».
Quand la France des années 60, celle dans laquelle il a débarqué plus tard avec ses parents, « c’était l’horreur » : « la France des campagnes était extraordinairement arriérée par rapport au Maroc des villes », en Normandie « les malheureux souffraient d’un alcoolisme épouvantable ».
Et que pense M. Mélenchon de son Tanger multiculturel où, au XXIe siècle, des Marocains attaquent des sans-papiers noirs africains à la machette ?
Pourtant, il prétend l’aimer, la France.
Parce que les siens ont choisi d’être français.
« Une passion transmise que ne peuvent peut-être pas comprendre ceux qui ont trouvé leur carte d’identité dans mille ans de banale reproduction biologique. »
Merci pour eux.
Comme le relève « Le Lab » d’Europe 1, Mélenchon « proclame une forme de supériorité des “nouvelles branches” sur les “vieilles souches” ».
Et de s’adresser à Le Pen qu’il dit « plaindre de ne rien savoir d’un amour choisi » : « Si tu savais quelle passion nous ressentons, nous autres les métèques de tout poil ! Nos souvenirs sont plus purs que les tiens. […] Nos ancêtres sont donc exempts de tous les crimes des vôtres dont notre histoire nationale est aussi faite. Nous pardonnons à ceux des vieilles souches ! Nous autres les nouvelles branches, nous aimons tant ce pays ! »
Pureté, supériorité de certaines souches sur d’autres…
Des esprits mal tournés y verraient là des relents nauséabonds.
Mélenchon est une andouille masochiste.
D’abord pour n’avoir jamais pris son ticket de retour au Maroc.
Ensuite pour vivre dans un pays dont le passé le dégoûte.
Enfin, pour être ignorant de l’histoire de son pays d’origine jalonné – comme chaque pays dans le monde – d’épisodes pas très glorieux.
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