Incompréhension. Gwen a témoigné ce mercredi sur BFM et expliqué qu'elle avait alerté à plusieurs reprises l'Education nationale.
Gwen témoigne ce mercredi 15 avril sur BFMTV pour dénoncer une faille dans l'Education nationale.
Cette femme vivait avec un professeur de sport, comme elle.
Lorsqu'ils se séparent, leur garçon continue de rendre visite à son père.
Un jour, alors âgé de 6 ans il avoue être victime d'abus sexuels.
La mère raconte : "C'est suite à l'émission Groland où il y avait des sextoys imagés qui passent... quand il a vu ses images là, il a tout de suite dit 'il y en a plein chez mon papa, je les sens quand je vais lui faire un câlin'".
Aussitôt Gwen prévient la police.
Et si l'histoire est déjà horrible, la suite est pire.
L'homme était en effet en possession d'images et vidéos à caractère pédopornographique.
Il est condamné à deux ans de prison avec sursis.
Pour Gwen, le cauchemar est terminé.
Mais, elle apprend que son ex-compagnon continue d'exercer et peut donc abuser d'autres enfants : "J'ai été sidérée quand j'ai su qu'il enseignait encore !"
Une fois de plus, elle fait son devoir et dénonce, anonymement, le ministère de l'Education nationale, "Je suis tombée sur des gens qui m'ont dit que sur le document (la condamnation, ndlr) il n'était pas inscrit qu'il avait interdiction de côtoyer des enfants, donc que ça ne mènerait à rien.
Mon combat ne menait à rien..."
Le fils de Gwen porte pliante contre son père, quelques années plus tard.
Cette fois, l'homme L'homme est mis en examen en 2011 et placé sous contrôle judiciaire.
Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, aucune mesure disciplinaire n'est prise par l'Education nationale qui reste sourde aux alertes de Gwen.
En dernier recours, cette dernière fait appel à une association de parents d'élèves.
"La suspension de ce professeur d'EPS ne tient qu'au contact avec la PEEP qui m'a écoutée, qui m'a crue, puisque les différentes démarches que j'ai effectuées n'ont rien donné".
Enfin, cette femme a tout de même des regrets : "J'aurais aimé prévenir les parents. À mon avis, mon fils n'est pas la seule victime".
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