Un choc de civilisations ? Où ça ?
Amnésiques et bigleuses, les hautes autorités le jurent : il n’y a pas de conflits entre l’islam et l’Occident.
"L’islam n’a rien à voir avec ces agissements", déclarait le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dès mai 2014 après la tuerie de Mehdi Nemmouche au Musée juif de Bruxelles, prélude aux attentats de janvier à Paris.
Dimanche, l’archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, a repris la berceuse : "Je ne crois pas du tout à une guerre de religions;" Sans doute est-ce pourquoi François Hollande néglige de nommer les chrétiens quand ils sont tués par des djihadistes.
Les 21 coptes récemment égorgés sur une plage libyenne étaient devenus, pour lui, des "ressortissants égyptiens". Idem pour les 148 étudiants triés des musulmans du campus de Garissa et assassinés jeudi dernier au Kenya : des "victimes", pour le président.
Ces pudeurs servent à cacher le réveil de l’islam conquérant.
À Paris aussi, la RATP aura jugé plus simple de ne rien voir du djihad planétaire.
Sa régie publicitaire du métro se sera entêtée, avant de se rétracter lundi, à refuser la mention "Au bénéfice des chrétiens d’Orient" sur l’affiche d’un concert des Prêtres.
Chrétien étant pour elle un mot suspect, elle aura d’abord proposé comme obscure compromis : "Au bénéfice de l’association l’Œuvre d’Orient".
Son autocensure, soucieuse de ne pas froisser les épurateurs de Daech, a eu le mérite de révulser l’opinion.
Même le laïcard Jean-Luc Mélenchon s’est résolu à appeler à la "solidarité avec une minorité religieuse persécutée".
Reste à ouvrir les yeux sur cette idéologie dominatrice, anti-chétienne et anti-juive, qui a pris aussi l’Occident léthargique comme terrain d’expansion.
Sa régie publicitaire du métro se sera entêtée, avant de se rétracter lundi, à refuser la mention "Au bénéfice des chrétiens d’Orient" sur l’affiche d’un concert des Prêtres.
Chrétien étant pour elle un mot suspect, elle aura d’abord proposé comme obscure compromis : "Au bénéfice de l’association l’Œuvre d’Orient".
Son autocensure, soucieuse de ne pas froisser les épurateurs de Daech, a eu le mérite de révulser l’opinion.
Même le laïcard Jean-Luc Mélenchon s’est résolu à appeler à la "solidarité avec une minorité religieuse persécutée".
Reste à ouvrir les yeux sur cette idéologie dominatrice, anti-chétienne et anti-juive, qui a pris aussi l’Occident léthargique comme terrain d’expansion.
Observer l’empressement des dirigeants à disculper l’islam des atrocités commises en son nom, au Moyen-Orient comme en France, fait mesurer leur couardise.(La suite ici)
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