Pascal Lamy… En bon socialiste, il est proche du peuple, mais de loin.
Pascal Lamy, ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a daigné jeter un regard sur les problèmes du peuple, et a même eu une idée pour le sauver : des « petits boulots » payés « en dessous du SMIC ».
Le problème majeur que soulève une telle proposition, c’est le coût de la vie, le genre de chose qui ne parle pas trop à Pascal Lamy…
En bon socialiste, il est proche du peuple, mais de loin.
Non, il lance cette idée de génie comme il avait demandé en 2009 une hausse de 32 % de ses rémunérations à l’OMC.
Souvenons-nous : 2009, nous sommes au cœur de la « crise économique ».
Pascal Lamy, dont le salaire annuel était alors de 316.000 euros (sans compter la prime retraite équivalant à 15 % de ce salaire), demande une augmentation de 32 %, qui lui sera d’ailleurs refusée.
Voilà qui donne une idée des préoccupations du personnage : la question du smicard qui se demande s’il peut oui ou non se permettre d’acheter une baguette par jour, ça lui passe un peu au-dessus de la tête…
La réalité, c’est que lorsque l’on a retiré au SMIC toutes les charges nécessaires pour vivre, il ne reste rien.
Moins qu’un SMIC ?
Il reste des dettes.
Donc, non, ce n’est pas une « solution ».
En revanche, en venir à ce genre de mesure, c’est un symptôme, ça oui.
La baisse des salaires est en effet une conséquence inévitable… de la mondialisation.
Comment continuer à payer des salaires décents quand d’autres le font pour 100 fois moins à quelques milliers de kilomètres ?
Impossible.
Il y a une chose sur laquelle on pourrait être d’accord : « Un petit boulot, c’est mieux que pas de boulot. »
Certes, redonner au travail ses lettres de noblesse pourrait être une excellente idée mais, pour cela, il faudrait aussi baisser les allocations chômage pour compenser les effets potentiellement pervers de l’État-providence.
Ce qui n’est faisable qu’en ayant auparavant fermé les frontières.
Car sinon, qui voudra venir travailler pour si peu cher, Pascal Lamy ?
Encore une fois, on maudit l’effet pervers d’un processus dont on continue pieusement à bénir la cause… Schizophrénie ordinaire d’un homme de gauche qui prend d’ailleurs soin de préciser – pragmatisme oblige – qu’il n’aurait pas dit ça « il y a 10 ans ou il y a 20 ans, mais à ce niveau de chômage… ».
Comme si « ce niveau de chômage » était arrivé par l’opération du Saint-Esprit !
Comme si ce n’était pas le fait de continuer à laisser les frontières ouvertes qui avait contribué à accélérer la tiers-mondisation de la France !
D’ailleurs, c’est tellement clair que Pascal Lamy le reconnaît, et que cela ne le dérange pas du tout. Pire : il trouve ça génial, c’est même la vocation d’un socialiste, figurez-vous.
Le 16 mars dernier, sur le plateau de BFM, il vantait les « bons côtés de la mondialisation » : elle réduit « énormément la pauvreté ».
À cela, la journaliste lui répond : « Mais pas tellement pour nous, les Français. »
Et là, aveu : « Si on est à gauche, on est pour la réduction de la pauvreté en général. »
Compris ?
Un homme politique élu par le peuple français a pour mission d’instaurer la sacro-sainte « égalité » à travers le monde.
Et si, économiquement, cela passe par l’appauvrissement de la France, ce sera un mal local pour un bien universel.
Vous êtes pauvres ? Réjouissez-vous.
Le problème majeur que soulève une telle proposition, c’est le coût de la vie, le genre de chose qui ne parle pas trop à Pascal Lamy…
En bon socialiste, il est proche du peuple, mais de loin.
Non, il lance cette idée de génie comme il avait demandé en 2009 une hausse de 32 % de ses rémunérations à l’OMC.
Souvenons-nous : 2009, nous sommes au cœur de la « crise économique ».
Pascal Lamy, dont le salaire annuel était alors de 316.000 euros (sans compter la prime retraite équivalant à 15 % de ce salaire), demande une augmentation de 32 %, qui lui sera d’ailleurs refusée.
Voilà qui donne une idée des préoccupations du personnage : la question du smicard qui se demande s’il peut oui ou non se permettre d’acheter une baguette par jour, ça lui passe un peu au-dessus de la tête…
La réalité, c’est que lorsque l’on a retiré au SMIC toutes les charges nécessaires pour vivre, il ne reste rien.
Moins qu’un SMIC ?
Il reste des dettes.
Donc, non, ce n’est pas une « solution ».
En revanche, en venir à ce genre de mesure, c’est un symptôme, ça oui.
La baisse des salaires est en effet une conséquence inévitable… de la mondialisation.
Comment continuer à payer des salaires décents quand d’autres le font pour 100 fois moins à quelques milliers de kilomètres ?
Impossible.
Il y a une chose sur laquelle on pourrait être d’accord : « Un petit boulot, c’est mieux que pas de boulot. »
Certes, redonner au travail ses lettres de noblesse pourrait être une excellente idée mais, pour cela, il faudrait aussi baisser les allocations chômage pour compenser les effets potentiellement pervers de l’État-providence.
Ce qui n’est faisable qu’en ayant auparavant fermé les frontières.
Car sinon, qui voudra venir travailler pour si peu cher, Pascal Lamy ?
Encore une fois, on maudit l’effet pervers d’un processus dont on continue pieusement à bénir la cause… Schizophrénie ordinaire d’un homme de gauche qui prend d’ailleurs soin de préciser – pragmatisme oblige – qu’il n’aurait pas dit ça « il y a 10 ans ou il y a 20 ans, mais à ce niveau de chômage… ».
Comme si « ce niveau de chômage » était arrivé par l’opération du Saint-Esprit !
Comme si ce n’était pas le fait de continuer à laisser les frontières ouvertes qui avait contribué à accélérer la tiers-mondisation de la France !
D’ailleurs, c’est tellement clair que Pascal Lamy le reconnaît, et que cela ne le dérange pas du tout. Pire : il trouve ça génial, c’est même la vocation d’un socialiste, figurez-vous.
Le 16 mars dernier, sur le plateau de BFM, il vantait les « bons côtés de la mondialisation » : elle réduit « énormément la pauvreté ».
À cela, la journaliste lui répond : « Mais pas tellement pour nous, les Français. »
Et là, aveu : « Si on est à gauche, on est pour la réduction de la pauvreté en général. »
Compris ?
Un homme politique élu par le peuple français a pour mission d’instaurer la sacro-sainte « égalité » à travers le monde.
Et si, économiquement, cela passe par l’appauvrissement de la France, ce sera un mal local pour un bien universel.
Vous êtes pauvres ? Réjouissez-vous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.