Eric Piolle, maire de Grenoble
Créé en 1953 à l’occasion des 50 ans du Tour de France, le maillot vert récompense chaque jour le coureur leader du classement par points.
Une couleur écologique due à son premier partenaire, La Belle Jardinière, chaîne de magasins de confection, aujourd’hui disparue. Avantage aux sprinteurs pour ce symbole de vitesse. Chez EELV, ils sont nombreux – pour notre petit bonheur – à appuyer sur la pédale, pour mériter la récompense de la meilleure « idée à la con par jour », pour reprendre cette fulgurance d’Isabelle Saporta, sur Europe 1.
Parité oblige, voici quelques belles têtes de vainqueurs qui pourraient aujourd’hui prétendre au maillot, après quelques exploits doctrinaires méritoires :
Les équipiers d’abord. Le 4 août, Valérie Faucheux, élue rennaise, passée du groupe Ensemble (composante du Front de gauche) au groupe municipal écologiste en 2015 et adjointe aux mobilités (sic) de la municipalité socialiste ouvre la course : un slogan « On veut du Bonheur » ; un bonheur rennais par le rejet du Tour, dont le départ 2021 se fera … à Brest ! Motif : trop de déchets générés, mais surtout un « format sportif daté » qui donne une « image sexiste de la femme ». Eh Oui !
Le 24 juillet, devançant le départ dans le combat féministe, Alice Cofin, élue de Paris, équipe LGBT, hurlait « en boucle » contre Christophe Girard, taxé de protéger l’écrivain pédophile Matzneff : « La honte, la honte, la honte » ; une habituée des échappées, qui estimait déjà, en 2018, que : « ne pas avoir de mari, ça m’expose plutôt à ne pas être violée, ne pas être tuée, ne pas être tabassée ». Pas mal !
Passons aux leaders, les maires de Lyon, Grenoble et Bordeaux. Grégory Doucet, qui vient, ce 8 septembre, de refuser de participer à la cérémonie catholique du vœu des Échevins de 1643 à Fourvière, pour, le 9, poser, truelle en main, la première pierre de la mosquée de Gerland, annonce dans le Progrès du même jour, que le Tour de France diffuse « une image machiste du sport », et déplore l’absence d’un parallèle féminin. Bon niveau ! Éric Piolle, soutient son collègue : « il faut que le Tour bouge » et se félicite de la mixité d’accueil sur les podiums. Mouais ! Quant à Pierre Hurmic, leur grand ancien, qui voulait, jadis, devenir « champion cycliste » ; il veut, des organisateurs, un « signal fort » pour l’environnement ; lui qui, depuis ce 10 septembre, détient le maillot vert d’une « idée à la con » en remettant en question … le sapin de Noël de sa ville ! Bravo !
Ceci étant, ce 13 septembre, une « Cyclonudista » de sensibilisation « à la fragilité de l’écosystème », autorisée par les édiles rennais, a pu calmer les frustrations de leurs administrés de ne pas voir passer le Tour l’année prochaine. Chouette idée, non ?
Tout cela serait amusant si nous n’étions en présence du plus fameux hold-up électoral de ce siècle en danger. Une clique sectaire et dogmatique, endoctrinée d’irrationalité pseudo-scientifique, arrivée aux affaires sans majorité réelle, mais de fait, sous les facteurs conjugués d’une terreur sanitaire orchestrée et d’un aquoibonisme poussant à l’abstention la grande majorité de nos compatriotes.
Le grenoblois Éric Piolle, étoile montante de la galaxie « amish » vilipendée par notre président connecté, remarque que « la difficulté qu’a le Tour pour évoluer c’est qu’il tourne. ». C’est bien le propre de la roue … ; encore quelques coups de pédale et nous pourrons juger nos maillots verts au résultat. Avec toutes ces bonnes idées qu’ils développent à grand braquet, il n’est pas sûr que nous les voyions franchir la ligne d’arrivée des prochaines municipales. Patience, donc, … et rendez-vous sur le Tour de 2026.
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