Victorine, 18 ans, était portée disparue depuis samedi soir.
Elle n’était pas rentrée chez elle à Villefontaine.
Son corps sans vie a été découvert, à la mi-journée, ce lundi, entre le stade de la Prairie, à proximité duquel elle avait disparu, et le hameau de Saint-Bonnet, rapporte Le Dauphiné. Selon nos confrères, le corps n’était pas dénudé. La procureure de Vienne a précisé, le 28 septembre, à 14 h, les circonstances de la découverte « d’un corps qui reste à identifier formellement ». Dans un premier temps, « les enquêteurs ont découvert ses baskets, le sac à main, ainsi qu’un masque chirurgical » près d’un ruisseau. En progressant, ils ont découvert un corps qui, pour le moment, n’a pas été formellement identifié, selon les mots de la procureure de Vienne Audrey Quey. Une deuxième équipe de techniciens en identification criminelle vient, à son tour, d’arriver sur les lieux.
Un appel sur Facebook pour chercher Victorine
Victorine Dartois, étudiante à l’université Lyon 3, avait disparu samedi 26 septembre, vers 19 heures, alors qu’elle devait rentrer chez ses parents. Elle avait passé la journée avec des amis dans les boutiques au Village de Marques et devait rejoindre le domicile familial situé dans le quartier des Fougères, à Villefontaine, explique Le Dauphiné. Mais elle n’est jamais arrivée. Plusieurs battues avaient été organisées, ce dimanche, aux abords du stade où Victorine a été aperçue vers 19 heures sur les vidéosurveillances de la ville, et à l’étang Saint-Bonnet, pour tenter de retrouver la jeune femme, en vain.
Près de 300 personnes y avaient participé après l’appel lancé sur Facebook par Romane, la sœur de Victorine. Ambroise Savatier, collaborateur d’élu local et habitant la commune s’est joint au mouvement : « Je me suis porté volontaire dès la publication de l’annonce. Etant père de famille, je n’osais imaginer ce que devaient ressentir les parents de cette jeune fille et encore moins ce qu’ils vivent aujourd’hui » témoigne-t-il , ému, ce lundi au téléphone. Suite à cette battue, les gendarmes ont préféré se passer des civils dont le nombre brouillait le flair des chiens ». En tout, 130 gendarmes, dont des équipes cynophiles, appuyés par un hélicoptère de Lyon et des équipes de plongeurs, ont participé aux recherches.Enquête pour enlèvement, séquestration et homicide volontaire
80 enquêteurs sont désormais mobilisés, précise le chef d’escadron Bosserelle. L’enquête est menée sous les qualificatifs d’enlèvement, séquestration et homicide volontaire. Elle a été confiée à la section de recherches de Grenoble, appuyée par des équipes de gendarmerie. Un appel à témoins est désormais lancé.
Toute personne ayant des renseignements pouvant aider l’enquête est priée de joindre le numéro vert : 0 800 200 142.
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