19/09/2020
Il est actuellement le seul chef d’État de l’UE à s’opposer frontalement à l’immigration massive et au modèle de société multiculturelle : Viktor Orbán est une nouvelle fois monté au créneau en dénonçant le « monde métissé » qu’il refuse.
Dans le cadre d’une intervention télévisée le 12 septembre dernier sur une chaîne publique nationale au sujet de la situation relative au Covid-19 dans le pays, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a aussi évoqué un autre sujet lors de sa prise de parole.
En effet, si le coronavirus occupe, comme dans de nombreux autres États européens, une place prépondérante dans l’actualité depuis plusieurs mois, Victor Orbán n’en oublie pas pour autant les autres menaces de fond pesant sur la Hongrie et sur toute l’Europe, au premier rang desquelles l’immigration massive d’origine extra-européenne.
Une Europe que le Premier ministre hongrois divise en deux catégories : l’Europe centrale articulée autour du groupe de Visegrád (comprenant la Hongrie, la Pologne, la Tchéquie et la Slovaquie), soucieuse de préserver son identité et son homogénéité de peuplement, et l’Europe occidentale, que Viktor Orbán a décrit comme étant « engagée dans un modèle de société ouverte dans laquelle les frontières n’ont pas d’importance ».
Quant au modèle de société ayant cours dans la partie ouest du continent, le Premier ministre hongrois le décrit ainsi : « Ils
autorisent et invitent même les migrants chez eux. Ils préparent un
monde métissé et veulent vivre ensemble avec des personnes de cultures
étrangères ». Une vision on ne peut plus exacte de la réalité…
Malgré la crise du Covid-19, Viktor Orbán ne transige pas sur ses fondamentaux et ne compte toujours pas se plier aux injonctions faites à la Hongrie : « Nous ne voulons pas de cela en Europe centrale ; nous, Hongrois, voulons rester une civilisation hongroise et chrétienne ».
La Hongrie renforce sa coopération en Europe centraleQuelques jours après ces déclarations, Viktor Orbán a inauguré un nouveau pont entre la Hongrie et la Slovaquie sur le Danube. Lors de la cérémonie, après avoir affirmé que « construire des ponts est synonyme de construire notre avenir », il a insisté sur le fait que les Hongrois, les Tchèques, les Slovaques et les Polonais doivent organiser l’Europe centrale. En ajoutant : « Si nous n’organisons pas cette région entre l’Allemagne et la Russie, alors les étrangers le feront ».
Pour Viktor Orbán, « l’histoire a appris aux Hongrois que nous ne pouvons réussir que si nous sommes unis ».
Présent aussi lors de cet évènement, le Premier ministre slovaque Igor Matovič s’est montré également très enthousiaste face à ce nouvel édifice reliant les deux pays. « Nous avons vécu ensemble pendant des centaines d’années, et j’espère que nous continuerons à vivre côte à côte pendant de nombreux siècles à venir – et j’espère que nous pourrons construire beaucoup d’autres ponts comme celui-ci », a-t-il déclaré.
Enfin, outre les neuf autoroutes hongroises censées s’étendre jusqu’aux frontières de l’État d’ici 2025, Viktor Orbán a rappelé que la Hongrie participera également à un projet gigantesque, à savoir la construction d’une autoroute de plus de 3 500 kilomètres allant de la Pologne jusqu’en Grèce.
AK
Crédit photo : DR (photo d’illustration)[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.