France 2 a diffusé un reportage très critique à l’égard de Laurent Wauquiez, lors du journal télévisé du 20 heures, et a « oublié » d’enquêter sur les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
L’enquête à charge contre Wauquiez voulait démontrer que le président de la région « arrose » de subventions « son fief » de Puy-en-Velay (Haute-Loire).
Ce que ne disent pas les hypocrites journalistes est qu’ils ne digèrent pas les choix politiques de Laurent Wauquiez– alors que le service public devrait être d’une neutralité absolue, ce qui est rendu impossible par la politique d’embauche quasi-exclusive de journalistes très à gauche.
Si le président des Républicains versait ses subventions aux Usual Suspects (associations LGBT, extrême gauche, pro-immigration, pro-mondialisation, anti-chrétiennes, etc) France 2 n’aurait pas consacré une enquête destinée à le faire détester des Français.
Mais ce n’est pas le cas.
Laurent Wauquiez a préféré les associations de chasseurs à la Fédération Rhône-Alpes Nature, dont les subventions ont baissé.
Il a privilégié l’Enseignement privé catholique plutôt que le Centre d’information sur les droits des femmes et de la famille.
Bref, il s’est occupé des maltraités, des oubliés, c’est-à-dire des organismes traditionnellement de droite ou qui représentent une France que la gauche travaille à faire disparaître.
ENQUETE FRANCE 2. Comment Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, arrose de subventions son fief du Puy-en-Velay https://t.co/8bO6dhFlGT pic.twitter.com/9T2yvOE7sP— franceinfo plus (@franceinfoplus) 11 janvier 2018
Protéger Mélenchon à tout prix
Le 7 janvier, nous apprenions qu’un homme intègre, rapporteur de la Commission nationale des comptes de campagne, avait démissionné.
Le 20 novembre, au siège de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), Jean-Guy de Chalvron – c’est le nom de cet incorruptible inspecteur général de l’administration, grand serviteur de l’Etat, qui a passé par dix ministères de l’Industrie à l’Intérieur, qui a été directeur de cabinet de Louis Mexandeau aux Anciens combattants – a refusé d’être un ripou et a claqué la porte en raison de « sa colère » et parce qu’il a été « révolté » par ce qui lui a été demandé.
Pendant cinq mois, il a été l’un des deux rapporteurs chargés d’éplucher les 52 cartons de factures du candidat Mélenchon à la présidentielle.
Et il a déniché un grand nombre d’anomalies et de dépenses litigieuses à hauteur de presque 1,5 million d’euros, qui ne pouvaient pas ouvrir droit à un remboursement par l’Etat, sur un total de 10,7 millions d’euros de dépenses.
Jean-Guy de Chalvron a exposé ce qu’il a découvert lors de la réunion du 20 novembre, et il s’est heurté à un refus extrêmement brutal de la commission, qui lui a demandé de fermer les yeux et de revoir fortement à la baisse ses propositions de régularisation– autrement dit, de couvrir Mélenchon.
Dans sa lettre de démission, l’incorruptible s’explique :
«De nombreuses divergences de fond sont apparues entre mes propres propositions de réformation et les recommandations de la commission. Vous m’imposez donc de signer une lettre de griefs au candidat qui ne reflète plus du tout le travail que j’ai fourni.»
Avez-vous vu une enquête de France 2 ?
Ne rêvez pas, mais payez votre redevance, c’est votre droit à être manipulé.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Sources :
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