Fidèles à leur réputation de « petits flics », les sites Mediapart et Buzzfeed se lancent dans la délation à grande échelle des hauts fonctionnaires qui ont conseillé dans l’ombre Marine Le Pen pendant la campagne présidentielle.
Il y en avait donc ?
On croyait que c’était une légende.
Et que les conseillers de Marine Le Pen n’étaient que des minus habens, des beaufs ou des judas.
Il y en avait bien, et à des postes clés, imperméables à la propagande médiatique, qui avaient misé sur Marine Le Pen et qui ne faisaient aucune confiance à Emmanuel Macron.
Et pas des moindres : des préfets, des énarques, des dirigeants du Cac 40, des directeurs de grands groupes, des hauts gradés de la gendarmerie, des hauts fonctionnaires de la Cour nationale du droit d’asile, du Conseil d’Etat et de la Cour des comptes.
Ils ont partagé leurs expertises et leur savoir dans leurs domaines spécialisés.
Médiapart et Buzzfeed les dénoncent méthodiquement, un par un, avec leurs noms, leurs photos et le détail de leurs crimes : comme ce directeur d’un grand groupe qui a envoyé à Marine Le Pen une note de travail pour mettre fin à l’AME [l’aide médicale d’Etat qui coûte un milliard par an à la France et qui permet à tous les clandestins d’être soignés gratuitement] et qui précise que « les Algériens sont les spécialistes de ces détournements pour faire soigner leur famille en France ».
Comme ce haut fonctionnaire de la gendarmerie qui a apporté ses lumières sur des points stratégiques en matière de sécurité.
Ils n’ont rien fait d’illégal, n’ont rien divulgué de confidentiel ni rompu le secret professionnel.
Mais aux yeux de ces commissaires politiques, ce qu’ils ont fait est pire.
Ils ont choisi librement Marine Le Pen : « Nous révélons le profil et l’identité de ces conseillers, préfet, hauts fonctionnaires, actuels ou anciens serviteurs de l’Etat, qui ont décidé de mettre leur expérience et leur réseau au service de la victoire de Marine Le Pen. »
Il faut les balancer à leur hiérarchie et à la vindicte médiatique (hier plusieurs radios divulguaient leurs noms à l’antenne).
« La plupart d’entre eux ont passé une partie de leur carrière dans les cabinets de ministres RPR ou UMP, époque Chirac ou Sarkozy, avant de réaliser, dans le secret, et parfois sous pseudonyme, la fameuse union des droites. »
Il faut leur faire la peau !
Il n’aura échappé à personne qu’après la défaite au second tour de la présidentielle, Marine Le Pen et le Front national font l’objet d’un « nettoyage » en règle : bancaire, politique, judiciaire et médiatique.
Ils ont été éliminés, on respire, mais maintenant ils doivent disparaître.
Il ne doit rien rester.
La situation ne change pas : Emmanuel Macron nie le problème de l’islam, n’inversera pas la soumission à l’UE, ni la submersion migratoire, ni la menace terroriste islamiste, celle-là même qui bloque les prisons françaises aujourd’hui.
Les réseaux sociaux grondent, les médias alternatifs enflent, la « menace FN » perdure, sous une forme ou sous une autre.
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