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dimanche 21 janvier 2018

La métamorphose de monsieur Toubon …

     

      
       
Je peux pardonner beaucoup de choses aux hommes politiques mais pas de trahir leurs convictions !
 
Malheureusement, en France, nous avons les hommes politiques que nous méritons !
Un candidat à l’élection présidentielle qui dirait la vérité sur la situation économique du pays et qui annoncerait des efforts à faire, n’aurait aucune chance d’être élu.
Mais je suis intraitable sur les convictions !
Un homme politique doit avoir un socle de valeurs et de convictions auquel il ne déroge jamais. 
Bien sûr, je suis plus sensible aux trahisons dans ma propre famille politique.
Alain Juppé, Christian Estrosi et Jacques Toubon
Quand je vois Alain Juppé accepter l’adoption plénière pour les couples homosexuels après s’y être violemment opposé, quand je le vois avoir à ce point « gauchisé » sa façon d’appréhender les problèmes dus à l’immigration alors que ces problèmes se sont largement aggravés, je ne le supporte pas !
Quand je vois monsieur Christian Estrosi tourner casaque et rendre les armes devant Macron sous prétexte qu’il a été élu grâce à des voix socialistes, je ne le supporte pas.
Surtout quand je me souviens des anciennes positions très droitières du même monsieur Estrosi, il y a quelques années.
Et il y a aussi monsieur Toubon, qui, dans les années 80, adoptait des positions très dures vis-à-vis de l’immigration et qui, aujourd’hui, en tant que défenseur des droits, fait la leçon au gouvernement quand ce dernier veut savoir qui fréquente ses lieux d’accueil des immigrés …
 
La magazine Le Point a comparé les positions actuelles de monsieur Toubon sur l’immigration à celles qu’il défendait dans les années 80.
 
Voici son tableau de comparaison :
 
 
 
Edifiant non ?
 
Mais, les hommes ne sont pas seuls en cause. Il y a aussi les lois !
 
En terme de contrôle de l’immigration, les législations française et européenne semblent être totalement déconnectées de la situation réelle de la France et de l’opinion de la majorité des Français.
Comment a t-on pu légiférer pour donner des droits à des clandestins qui, par définition, n’ont pas d’existence légale ?
 N’est-ce pas un non sens ?
On arrive ainsi à des aberrations.
Par exemple, le droit européen nous impose de scolariser les enfants de clandestins !
Nous avons tous remarqué que dès qu’il faut s’inscrire ou inscrire nos enfants à l’école ou dans un organisme d’Etat, il faut fournir un tas de papiers et de justificatifs.
Comment des clandestins peuvent-ils se plier à ces obligations ?
Je vais paraitre très dur à certains mais j’estime que dès qu’une personne sollicite les services de l’Etat (Ecole, hôpital, CMU, AME, etc …), elle devient connue de ces services et devrait être dès lors soumise aux lois de la République, et donc expulsée le cas échéant. 
Qu’un hôpital prenne en charge une personne en danger qui se présente à lui, me parait normal, mais ensuite l’administration doit en être informée et faire son travail.
 
J’entendais Valérie Pécresse, à midi sur LCI, se plaindre du fait que sa décision d’arrêter de délivrer aux clandestins des Pass Navigo annuel (valeur : 800 €) est en passe d’être annulée par un tribunal administratif !

Avec de telles pratiques, comment s’étonner que les électeurs se tournent vers l’extrême droite ?
 
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