Agressés, humiliés par certains élèves , les enseignants du lycée professionnel Gallieni à Toulouse ont décidé de cesser les cours ce jeudi.
200 élèves y sèment la terreur, souvent de petits caïds, au casier judiciaire déjà bien fourni.
Agressions, verbales et physiques, injures, intimidations, c est le lot quotidien des 130 enseignants.
Beaucoup craquent et, aujourd'hui, ils tirent la sonnette d'alarme.
Le lycée Gallieni à Toulouse est tout neuf, entièrement refait après l'explosion d'AZF.
Mais depuis deux mois, la situation est explosive.
200 élèves, environ, sur un millier, font régner la terreur.
Professeur de lettre et d'histoire : "Éviter les projectiles, de tourner le dos aux élèves. Au quotidien, ils marquent le terrain pour montrer que l'autorité, c'est eux, ce n'est pas vous."
Aux violences s'ajoutent des problèmes de mixité et de délinquance.
Nicolas Tournier est professeur de génie mécanique : "La cafétéria était devenu une zone de non-droit où la laïcité, la mixité, n'avaient plus droit. C'était une reproduction des cages d'escalier des banlieues."
Les enseignants ne cachent pas qu'ils ont au quotidien des mineurs au casier judiciaire déjà chargé.
Et ça, ils ne savent pas gérer, explique Didier Marmora, professeur de mathématiques depuis 20 ans au lycée Gallieni : "J'ai eu un élève l'année dernière qui a arrosé un copain avec un extincteur. Il a été exclu pendant trois jours, il est revenu, il a refait l'andouille et il a disparu. Il sse trouve qu'il était en prison. Et là, au mois de janvier, il revient au lycée, dans une autre section. Moi, les délinquants, je ne sais pas gérer."
Les enseignants de Gallieni réclament un plan Marshall pour rétablir l'ordre.
Un reportage de Christine Bouillot pour Sud Radio
Cet établissement d'un millier d'élèves, spécialisé dans les métiers de l'industrie, connait une situation très tendue depuis des mois.
200 élèves y sèment la terreur, souvent de petits caïds, au casier judiciaire déjà bien fourni.
Agressions, verbales et physiques, injures, intimidations, c est le lot quotidien des 130 enseignants.
Beaucoup craquent et, aujourd'hui, ils tirent la sonnette d'alarme.
Le lycée Gallieni à Toulouse est tout neuf, entièrement refait après l'explosion d'AZF.
Mais depuis deux mois, la situation est explosive.
200 élèves, environ, sur un millier, font régner la terreur.
Professeur de lettre et d'histoire : "Éviter les projectiles, de tourner le dos aux élèves. Au quotidien, ils marquent le terrain pour montrer que l'autorité, c'est eux, ce n'est pas vous."
Aux violences s'ajoutent des problèmes de mixité et de délinquance.
Nicolas Tournier est professeur de génie mécanique : "La cafétéria était devenu une zone de non-droit où la laïcité, la mixité, n'avaient plus droit. C'était une reproduction des cages d'escalier des banlieues."
Les enseignants ne cachent pas qu'ils ont au quotidien des mineurs au casier judiciaire déjà chargé.
Et ça, ils ne savent pas gérer, explique Didier Marmora, professeur de mathématiques depuis 20 ans au lycée Gallieni : "J'ai eu un élève l'année dernière qui a arrosé un copain avec un extincteur. Il a été exclu pendant trois jours, il est revenu, il a refait l'andouille et il a disparu. Il sse trouve qu'il était en prison. Et là, au mois de janvier, il revient au lycée, dans une autre section. Moi, les délinquants, je ne sais pas gérer."
Les enseignants de Gallieni réclament un plan Marshall pour rétablir l'ordre.
Un reportage de Christine Bouillot pour Sud Radio
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