Au temps de la France, l’Algérie était un territoire prospère.
Des villes avaient été construites, des routes, des hôpitaux et des écoles.
Des terres arides avaient été mises en culture.
Des ressources énergétiques étaient extraites du sous-sol.
Même s’il est devenu politiquement très incorrect de le dire, la France avait, en réalité, créé l’Algérie qui, avant la France, n’était pas un pays, mais juste une bande de terre en lisière du désert, peuplée de quelques hordes tribales et de pirates.
Un mouvement terroriste financé par l’Union soviétique et encadré pour partie par des gens formés dans les rangs de la Waffen-SS a pris forme, le FLN, et a commencé à tuer dès 1954.
Une guerre s’en est suivie que la France n’a pas gagnée, et qui a été soutenue sur le territoire français par les mouvements communistes et par une gauche qui, dès cette époque, avait de la sympathie pour le terrorisme anti-occidental.
L’Algérie a été abandonnée en 1962 par le Général de Gaulle au mouvement terroriste du FLN et, avec l’Algérie, ce sont les Français d’Algérie et les Arabes algériens qui avaient choisi la France qui ont été abandonnés, eux aussi.
L’Algérie indépendante a été soutenue par l’Union soviétique, qui avait financé le mouvement terroriste et lui avait permis d’accéder au pouvoir.
Puis, l’Union soviétique s’est effondrée.
Au moment de l’effondrement de l’URSS, l’Algérie était déjà une dictature délabrée ne survivant que par le gaz et le pétrole.
Ses terres agricoles étaient retournées au désert.
Ses villes, les routes, les hôpitaux, les écoles laissés par la France se détérioraient.
La flambée islamique qui avait commencé à déferler sur le monde arabe frappa aussi l’Algérie et des actes aussi atroces que ceux commis entre 1954 et 1962 par le FLN ont été commis.
Le FLN les a réprimés sur un mode également barbare.
Deux décennies ou presque ont passé depuis.
Au cours de ces deux décennies, un même dictateur, qu’on appelle en France « Président », a été officiellement au pouvoir : Abdelaziz Bouteflika.
Celui-ci n’est plus, depuis dix ans au moins, qu’un ectoplasme grabataire dans un pays qui est devenu lui-même un ectoplasme grabataire.
Le délabrement des années 1990 n’a fait que s’accentuer.
Le désert a continué à avancer.
Les villes, les routes, les hôpitaux, et les écoles laissés par la France sont plus détériorés encore.
Les ressources en gaz et en pétrole ne suffisent pas à faire vivre le pays, mais sont ses seules ressources et représentent, à 3 % près, la totalité de ses exportations.
Des millions de jeunes gens vivent ainsi en Algérie, frustrés, aigris, sans autre perspective que l’espoir de traverser la Méditerranée et de rejoindre la France, dont ils ne pourraient qu’accélérer l’islamisation et accroître les déficits publics, dès lors qu’ils n’ont aucune qualification et ne pourraient vivre que d’assistance.
Il y a déjà trois millions d’Algériens sur le territoire français.
Ce qui évite qu’il y en ait davantage est que, par-delà l’ectoplasme grabataire qu’est devenu Abdelaziz Bouteflika, le régime contrôle la population par son appareil répressif.
Si cet appareil cédait, et si le chaos se développait, ce serait bien plus de trois millions d’Algériens qui pourraient arriver en France.
Le régime le sait et continue à exercer des chantages sur les gouvernements français successifs en leur demandant de payer – ce qu’ils font –, et en exigeant qu’ils tiennent des discours dociles – ce qu’ils font aussi.
L’Algérie a les allures d’une bombe à retardement qui pourrait exploser n’importe quand.
Son naufrage, car il s’agit d’un naufrage, aura de très lourdes conséquences.
C’est sur le sol algérien, au côté de dirigeants du FLN, qu’Emmanuel Macron a prononcé, durant la campagne présidentielle, une phrase abjecte et scandaleuse qui aurait dû l’éliminer de la course à l’Élysée, mais qui ne lui a rien coûté : « La colonisation française a été un crime contre l’humanité. »
Les crimes contre l’humanité en Algérie ont été commis par le FLN, par le Général de Gaulle en abandonnant l’Algérie au FLN et en abandonnant les Français d’Algérie et les harkis.
Ce qui survient depuis en découle.
Emmanuel Macron pourrait être accusé de salir la mémoire de la France, mais nous sommes dans une époque où tant de gens salissent la mémoire de la France qu’il n’est qu’un parmi des milliers d’autres.
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