Le 19 janvier 2018
Deux gardiens de prison ont été blessés, dont un gravement, touché à la gorge d'un coup de couteau, par trois détenus de la maison d'arrêt de Borgo, en Haute-Corse.
L'un d'eux aurait crié «Allah Akbar», selon un délégué syndical.
Trois détenus ont attaqué deux gardiens de prison à la maison d'arrêt de Borgo, en Haute-Corse le 19 janvier, selon la direction de l'administration pénitentiaire.
Agressés à l'arme blanche, les deux agents ont été transféré vers l'hôpital de Bastia : l'un d'entre eux se trouve dans un état grave après avoir été touché à la gorge, mais son pronostic vital n'est pas engagé.
Agressés à l'arme blanche, les deux agents ont été transféré vers l'hôpital de Bastia : l'un d'entre eux se trouve dans un état grave après avoir été touché à la gorge, mais son pronostic vital n'est pas engagé.
Plus de 50 établissements concernés par l'opération #prisons mortes#France #NicoleBelloubet #syndicatshttps://t.co/oZDJpkVccw— RT France (@RTenfrancais) 17 janvier 2018
Le procureur Caroline Tharot n'a pour l'heure donné aucune précision supplémentaire sur les circonstances de l'agression, survenue en plein mouvement de contestation national des surveillants de prison.
Selon un délégué syndical pénitentiaire cité par Corse Matin, un détenu aurait crié «Allah Akbar».
Selon un délégué syndical pénitentiaire cité par Corse Matin, un détenu aurait crié «Allah Akbar».
D'après une source proche de l'enquête, l'auteur des faits s'est retranché dans sa cellule avec un ou deux complices.
Un périmètre autour de la prison a été bouclé et une dizaine de véhicules de CRS sont arrivés vers 11h devant la maison d'arrêt, où la direction de l'administration pénitentiaire a confirmé à l'AFP qu'une opération de police était en cours.
Il y avait des soupçons de radicalisation autour de ce détenu, qui ont été confirmés ces derniers mois par des écoutes téléphoniques transmises au procureur de la République qui a ouvert une enquête, a ajouté cette source.
La ministre de la Justice Nicole Belloubet a publié un communiqué pour exprimer «tout son soutien et son attention» aux deux agents, suite à «l’agression grave et intolérable» dont ils ont été victimes.
Alors que la mobilisation des surveillants pénitentiaires réclamant plus de sécurité pour mener à bien leur mission battait son plein, sept surveillants avaient été agressés le 15 janvier en fin d’après-midi par un détenu radicalisé au centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan.
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