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samedi 25 juin 2016

Limoges : Nourredine roue de coups une femme parce qu’elle était mal garée.

Le 25/06/2016
  
Tribunal illustration - stephane Lefèvre
 
Tribunal illustration - stephane Lefèvre
 
La voilà. Encore. La fameuse théorie du complot.

La dernière en date a été exposée jeudi après-midi au tribunal correctionnel où un homme de 36 ans était jugé pour des violences et des menaces de mort sur trois femmes, mardi 21 juin à Limoges.
        
Il est 11 heures du matin, sur la petite place de la rue des Coopérateurs où les places gratuites sont chères…
La gérante de l’hôtel d’à côté s’est mal garée, entravant la sortie d’un véhicule.
Consciente de ce fait, elle a laissé un petit mot indiquant où elle se trouvait, au besoin.
Quand le propriétaire du véhicule bloqué se présente à l’hôtel, le frère de la gérante le reconnaît : c’est lui qui, quelques semaines auparavant, avait frappé violemment sa voiture sur le même parking…

Rouée de coups.

Tout en enlevant son véhicule pour le laisser sortir, la gérante lui demande pourquoi il s’en était pris à la voiture de son frère.
Mauvaise question, mauvaise pioche.
 L’homme l’empoigne, la roue de coups, la frappe contre la carrosserie tout en la menaçant de mort.

Un voisin tente en vain de s’interposer quand une policière, en repos, tente de se garer sur le parking avec sa fille.
 Elle s’approche de l’altercation et l’homme se retourne contre elles.
Résultat : la gérante aura une ITT de 5 jours, la policière de 10 jours à cause d’une côte cassée et sa fille de 2 jours.

« Tous sur moi?! »

Mais, dans le box jeudi, le prévenu prénommé Nourredine assure que tout ce petit monde s’est ligué contre lui.
 « Ils étaient 6 ou 7 à me sauter dessus?! La gérante, son frère, le mari?! La policière a fait semblant de tomber quand ses collègues sont arrivés », sanglote-t-il, exhibant son tee-shirt déchiré.

 Argument choc prouvant sa bonne foi : « J’ai eu affaire aux tribunaux toute ma vie, je sais qu’il ne faut pas lever la main sur une femme, cela peut être très dangereux ».

Pour l’agresseur qui risque de se faire prendre bien sûr.
Des déclarations que les magistrats accueillent avec l’air blasé de ceux qui en ont déjà trop entendu…
Le tribunal a reconnu Nourredine coupable et l’a condamné à six mois dont trois mois avec sursis mise à l’épreuve avec l’obligation de soigner son agressivité, de travailler, d’indemniser les victimes et de ne plus entrer en contact avec la gérante.
 Le prévenu est parti directement en détention effectuer la partie ferme de sa peine.
L’affaire a été renvoyée sur intérêt civil, pour chiffrer les dommages causés aux victimes.

Coralie Zarb

source  via

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