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dimanche 19 juin 2016

Moi aussi j’accuse, y a pas de raison!

19 juin 2016nouratinbis


 
 
 
Faudrait peut être arrêter de regarder ailleurs et commencer à titiller un peu les vrais responsables, ceux à cause de qui nous trouvons dans ce pays deux populations antagonistes manifestement impropres à la coexistence fusionnelle au sein de ce qu’il est convenu de nommer « Nation » et qui, de facto, n’existe plus.
 
 Quand je dis « les responsables » je désigne, au contraire mais à proprement parler, tous ces irresponsables écervelés qui nous ont bourré le mou avec leurs slogans foireux style « l’immigration chance pour la France », « touche pas à mon pote », le « vivre ensemble », « pour la diversité-contre la discrimination », « l’Islam religion de paix et d’amour », et autres niaiseries du même tonneau qu’une sinistre réalité vient contredire chaque jour un peu plus et ce depuis quarante ans.
Rendons à César ce qui n’est pas à Pompée, il conviendrait d’abord de clouer au pilori virtuel les deux rigolos dont les agissements constituent l’acte originel des calamités en cause.
Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac, tous deux signataires du décret relatif au « regroupement familial », apparaissent comme les grands-parents légitimes des -pour ne citer que les stars- Khaled Kelkal, Boualem Bensaïd, Mohamed Mérah, Mehrdi Nemmouche, Samy Amimour, Ismaël-Omar Mostefaï, Fouad-Mohammed Aggad, Cherif et Saïd Kouachi, Amedy Coulibaly, Moussa Coulibaly, Boualem Bensaïd, Sida-Mehrd Glam, Brahim et Salah Abdeslam, sans oublier le petit dernier Larossi Abballa, le tueur de poulets à domicile.
 Sans ce fameux décret Giscard-Chirac aucun, probablement, de ces tristes sires n’aurait vu le jour et leurs victimes poursuivraient des existences sans histoire.
Peut être Mitterrand eût-il pris l’affaire à son compte mais, voyez vous, le coup étant déjà parti l’action de ce dernier s’est bornée à régulariser en masse la situation des clandestins, pour la plupart sub-sahariens, qui pullulaient chez nous en 1981… un joli succès tout de même!
Naturellement les ex-chefs de l’État en question se sont contentés en leur temps de céder au chant lugubre des sirènes bien-pensantes dont les litanies à la con emplissaient depuis des années les pages du Monde et autres torchons propagandistes qui tentaient, vainement jusque-là, de briser l’inflexibilité Gaullo-Pompidolienne fermement décidée à ne rien lâcher en termes de regroupement familial.

Faut il encore rappeler, je m’en souviens parfaitement, que dès le début des années soixante-dix, soit avant même le décret scélérat des frères ennemis susnommés, nous apercevions déjà,  dans nos pimpantes HLM, toute une population importée d’Afrique du Nord qui, dès lors, commençait à provoquer la fuite de nos « petits blancs » vers des quartiers plus fréquentables.
La grande ouverture des vannes giscardo-chiraquienne en apparaît encore moins excusable!
Pour ce qui me concerne, aujourd’hui confronté au désastre irréversible qui s’étale au grand jour sous nos yeux consternés, j’enrage d’entendre encore pérorer à qui-mieux-mieux tous ces ayatollah et autres curés laïco-gauchiards de la Bien-Pensance Universelle, dont le représentant le plus éminent me semble être encore et toujours l’ineffable BHL, roi de la déconne à large spectre, empereur de la résistance acharnée au bon sens et à la prise en considération des évidences.
 Bénéficiaire à vie d’un a priori inconditionnel décerné par les patrons germanopratins de la pensée franchouille, ce grotesque n’a jamais cessé depuis l’invention des chemises immaculées (à sec) et de la mèche péroxydée, de nous faire bouffer des vessies en guise de lanternes et de la diversité enrichissante en lieu et place de salut national.
Il n’est pas le seul, bien sûr, loin s’en faut hélas, mais  il a bien la tronche de la figure de proue qui pourrait joliment décorer le fier vaisseau de la connerie-prétentiarde.
A ce titre je lui décerne la croix de la stupidité malfaisante, avec palmes au cas ou il lui prendrait l’envie de traverser la Méditerranée à la nage entre Lampedusa et Benghazi par exemple… mais non je blague, il préfère voyager en camion, le mec (voir http://onefoutus.over-blog.fr/article-l-apotheose-de-bernard-henry-69708412.html) et puis qu’il aille se faire foutre, on va passer à autre chose!
 
Oui, parce que vous devez vous demander – ou pas mais ça revient au même- qu’est-ce qui lui prend, tout d’un coup comme ça, de se lancer dans une diatribe éculée, usée jusqu’au trognon, et qui ne peut lui attirer que des ennuis dans la mesure où elle vise des gens très bien, d’une moralité au dessus de tout soupçon, bourrés jusqu’au trognon de Valeurs de la République et qui, par surcroît, détiennent le pouvoir de le briser comme fétu de paille entre leurs doigts soigneusement manucurés ?
Ben oui, j’admets.
Mais aussi c’est cette histoire du couple de flics trucidés dans leur petit pavillon de banlieue, sous le yeux de leur fils de trois ans transformé illico-presto en orphelin pupille de la nation et traumatisé pour un bon bout de temps par l’intervention absurde de cette infecte ordure de Larossi Abballa.
Plein de saloperies, sans doute pires encore, se sont déjà produites du fait de sous-merdes du même acabit que ce dernier, mais, allez savoir pourquoi, cette affaire-là m’apparaît comme le comble de l’injustice et le parangon de l’effroyable punition qui nous est infligée par l’organisation systématique et implacable d’une invasion manifestement destinée à nous étouffer.
 Abballa et ses congénères en constituent seulement l’épiphénomène terrifiant, propre à nous démontrer tout bien comme il faut qu’aucun d’entre nous n’est plus désormais en sécurité fût-il blotti dans sa propre maison.
Alors vous comprenez, j’en veux encore plus, non pas aux envahisseurs en général, parce qu’au fond un envahisseur c’est fait pour envahir, n’est-ce pas… alors si vous le laissez faire vous savez à quoi vous attendre et de sera de votre faute, pas de la sienne.
Non c’est à tous les salauds de dhimmis qui portent l’entière responsabilité de la situation que j’en veux, ce sont eux que, sans vouloir jouer les Zola de pacotille, j’accuse!
J’accuse, donc,  tous ces folliculaires qui vérolent les media et verrouillent l’expression.
J’accuse tous ces politicards de bazar, élus pour gérer au mieux les affaires publiques, et qui nous ont enfoncés à longueur d’années dans le cloaque puant où nous nous retrouvons aujourd’hui noyés jusqu’au menton.
J’accuse cette aristocratie de la pensée, confortablement installée dans ses certitudes de salon sans avoir l’idée même de baisser les yeux pour regarder un tant soit peu ce qui se passe dans les sphères miteuses où survit tant bien que mal un vulgum pecus tondu à mort et privé d’herbe fraîche.
J’accuse l’Autorité Judiciaire dans son ensemble d’obéir à des préoccupations d’ordre idéologique, de se foutre du tiers comme du quart du bien public, de faire systématiquement prévaloir l’intérêt des criminels sur le sort réservé aux braves gens et de laisser délibérément en liberté des bombes à retardement du calibre d’Abballa et consorts.
J’accuse le Pape, tiens, y a pas de raison et aussi le clergé catholique en son entier, tant qu’à faire, de prendre soin du loup en laissant le troupeau se faire gentiment dévorer par petites bouchées.
J’accuse, allez, ne lésinons pas, l’électeur franchouille, de gober allégrement depuis quatre décennies toutes les calembredaines qu’on lui sert à Droite comme à Gauche, de privilégier les petits intérêts catégoriels -lesquels de toute façon l’auront dans le baba-, de laisser pourrir le pays en portant alternativement au semblant de pouvoir qui reste en haut de l’Etat,  des clowns, des incapables, des truqueurs et des bateleurs de foire.
J’accuse indifféremment tous ces gens-là, moi compris si ça se trouve, du meurtre des parents du petit garçon de Magnanville et surtout du sort funeste que celui-ci ne manquera pas de connaître dans l’indifférence générale, à la place de l’enfance heureuse qu’il aurait dû avoir entre des parents aimants et soucieux à la fois de son bien être et de son avenir.
Voilà.
 Et pour tout dire, j’accuse la France de se comporter depuis quatre décennies en asile de fous, d’accumuler lâchetés, veuleries et compromissions, de détruire volontairement sa propre civilisation et de se laisser ensevelir sous le nombre écrasant des barbares venus d’ailleurs pour se goinfrer de sa substance.
Elle n’aura que ce qu’elle mérite, la France.
 Il faut observer  aujourd’hui ce qu’elle est devenue pour imaginer la gueule qu’elle aura dans vingt ans, si tant est qu’elle existe encore en tant que telle.
Ce ne sera pas beau à voir, croyez moi!
Et pendant ce temps là, on se passionne pour quoi, nous autres?
Ben je vous le donne en mille : pour la primaire socialiste de Janvier prochain, celle qui doit désigner le Président de la République comme candidat à sa propre succession!

 Même pas la peine d’accuser, autant condamner direct!
 
Bonne semaine, chers amis et, croyez moi, pensez donc à autre chose, ça ne sert à rien de se faire du mal…
 
Et merde pour qui ne me lira pas.
 
NOURATIN

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