Lundi soir, à Rennes. Une jeune vendeuse termine sa journée de travail : elle prend le métro, à l’arrêt Henri-Fréville, afin de se rendre au relais où sa voiture est stationnée.
Quatre racailles, âgés de 13 à 15 ans, qui sortaient d’une salle de sport, la repèrent, la suivent dans l’ascenseur du métro et se mettent à la toucher, à l’agresser sexuellement.
Après s’être débattue alors qu’ils essayaient d’aller plus loin encore, elle parvient s’extirper et à fuir ses agresseurs, qui s’étaient lancés à sa poursuite.
Les 4 individus ont été interpellés, le premier le soir même, les trois autres le surlendemain.
Mineurs, ils ont été remis en liberté après leur audition.
Ils seront présentés ultérieurement à un juge pour enfant.
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Pourtant, ce délit , au regard de la loi adaptée aux mineurs, peut leur valoir des peines de 2 années et demie d’emprisonnement et de 37 500€ d’amende pour agression sexuelle (la peine encourue pour les mineurs de 13 à 15 ans ne pouvant excéder la moitié de la peine maximum pour les majeurs, pour les mêmes faits).
Il y a donc 4 agresseurs sexuels présumés et identifiés, en liberté, aujourd’hui à Rennes.
En effet, le code pénal ne prévoit pas de détention provisoire pour les mineurs de 13 à 15 ans responsables d’agressions sexuelles.
Il en serait autrement s’ils avaient été mis en examen pour viol en réunion.
Crédit photo : DR
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