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samedi 12 avril 2014

Portrait de Jean-Christophe Cambadélis, futur Premier secrétaire du Parti socialiste.

Portrait de Jean-Christophe Cambadélis, futur Premier secrétaire du Parti socialiste

12/04/2014 – PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation)

Harlem Désir ayant été débarqué de la tête du Parti socialiste par le chef de l’Etat et Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis est pressenti pour prendre sa succession.

Tout juste nommé secrétaire d’Etat aux affaires européennes — superbe parachute doré, version apparatchik socialiste — Harlem Désir a proposé devant l’exécutif du PS, le nom du député de Paris Jean‑Christophe Cambadélis, qu’il avait battu, en 2012, dans la lutte pour le poste de premier secrétaire du partit.
Avant-hier sur RTL, Cambadélis s’est montré fort peu reconnaissant envers le camarade Harlem, soulignant que ce dernier « n’avait pas réussi à la tête du PS ».

Quels sont les parcours professionnels et politiques de M. Cambadélis ?
De parcours professionnel, pas la queue d’un, puisque Cambadélis est, comme son prédécesseur, un pur apparatchik de la gauche et de l’extrême gauche.

 En 1971, il adhère à l’OCI, l’Organisation communiste internationaliste, une organisation trotskiste lambertiste, et devient président de l’UNEF en 1977 puis de l’UNEF-ID de 1980 à 1984, tout en restant secrètement membre du bureau politique de l’OCI.
En 1986, il quitte cette organisation pour le Parti socialiste et est élu en 1988 député PS du XIXème arrondissement de Paris.
 En 1990, il anime le Manifeste contre le Front national, organisation militante pour qui la lutte contre le parti à la flamme devait être adossée à un combat pour le rassemblement de la gauche.
Il développe la stratégie du « harcèlement démocratique » : pas un seul événement lié au FN sans une mobilisation de masse de toute la gauche.
Proche de Lionel Jospin puis de Dominique Strauss-Kahn, il oriente depuis plus de vingt ans le Parti socialiste vers le social-libéralisme.

Tout comme celui d’Harlem Désir, le casier judiciaire de Jean-Christophe Cambadélis n’est pas tout à fait vierge…

Poursuivi pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire Agos, société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés où il avait bénéficié d’un emploi fictif, il a été condamné, en 2000, à cinq mois de prison avec sursis et 100.000 francs d’amende.

 Mis en examen en 2000 pour abus de confiance dans l’affaire de la MNEF, soupçonné d’avoir bénéficié d’un emploi fictif entre 1991 et 1995, en 2006, il est reconnu « coupable de recel d’abus de confiance » et condamné à six mois de prison avec sursis et 20.000 € d’amende.

Un adepte du métissage…

Sur les événements de Trappes de l’été 2013, Cambadélis écrit : « Ce qui court sur la toile illustre la dérive des continents entre une partie de la jeunesse d’origine musulmane qui ne supporte plus l’ignorance, la stigmatisation, et une partie de la France qui refuse de se reconnaître dans le métissage ».

Crédit photo : Marie-Lan Nguyen via Wikipédia (cc).

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