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mercredi 9 avril 2014

La France est-elle responsable du génocide rwandais ?


Wikimedia


Le 8 avril 2014


    
C’est comme si l’on imputait à un gendarme faisant un constat l’accident pour lequel il a été dépêché.

L’interventionnisme de la France sur le continent noir est bien mal payé de retour !
 Tout juste si le président du Rwanda ne demande pas à 6 ministres et généraux de venir implorer le pardon du peuple réconcilié, en camisole et corde au cou, sous les flashes de la presse internationale.
Prélude, évidemment, à l’envoi d’un pactole en résolution des graves dommages de guerre…
C’est la raison qui a convaincu l’icône noire de notre République de renoncer au déplacement spectaculaire de la réconciliation.
Pourtant, le symbole eût été grand et très bénéfique à cette diversité ouverte au monde.
 Autre mesure discriminatoire : l’ambassadeur de France est déclaré persona non grata pour la cérémonie, décision cohérente du président Paul Kagame, qui pouvait ainsi fustiger la France publiquement, librement et en anglais, pour être entendu du monde entier, à défaut de son propre peuple à majorité francophone.

Le juge Trévidic sera probablement à la retraite lorsque le contentieux sera dissipé et, d’ici là, souhaitons que la France ait totalement abandonné le continent noir aux bons soins de l’ONU et de ses supplétifs de même couleur.
 Les affaires doivent se régler en famille !
La France est-elle responsable d’un génocide ?
C’est comme si l’on imputait à un gendarme faisant un constat l’accident pour lequel il a été dépêché.
 D’ailleurs, pour ne plus recevoir de pluies de cailloux, nos policiers ne se hasardent plus dans certaines de nos banlieues.
C’est l’exemple que devrait suivre désormais l’armée française, force structurée pour le combat et non pour la conciliation.
Quant à déclassifier les documents secret-défense, « pour faire toute la lumière » comme le réclament les Verts toujours à l’affût d’une autoflagellation nationale, c’est inopportun et même détestable, car il n’y aurait alors aucun obstacle à livrer sans filtre tous les dessous des interventions militaires à l’appétit public, depuis l’Indochine et l’Afrique du Nord. Beau déballage incontrôlé et gâchis en perspective !

Nos militaires sont encore présents au Mali et en Centrafrique.
Dans ce dernier pays, le risque encouru par nos soldats, laissés seuls avec le retrait probable des forces tchadiennes, est très semblable à celui qui fait de la France un accusé du génocide rwandais.
 L’alibi est commode aux antagonismes tribaux, ethniques et religieux dont les nations colonisatrices se sont à jamais rendues responsables !

L’ingérence armée au nom de la paix a vécu.

Laissons Ban Ki-moon gérer les affaires du monde et revenons donc à nos moutons tricolores…

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