Même si la plupart des Américains n’y prêtent pas beaucoup d’attention à ce stade, la façon dont la guerre en Ukraine évolue devrait nous inquiéter tous énormément.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy et ses généraux comprennent très clairement qu’ils sont en grande difficulté à moins qu’ils ne puissent entraîner directement les États-Unis et les autres puissances de l’OTAN dans le conflit.
Tout Bakhmut est désormais sous contrôle russe et les Ukrainiens continuent de perdre des troupes à un rythme effarant. C’est comme jeu perdu d’avance, mais si les dirigeants ukrainiens peuvent trouver un moyen d’amener les Russes à utiliser des armes nucléaires tactiques ou d’autres armes de destruction massive, cela changerait tout. Les puissances occidentales se sentiraient obligées de répondre en nature, et alors nous aurions cette fois un conflit vraiment apocalyptique entre nos mains.
Ces derniers jours, il y a eu un énormément de battage médiatique autour de la « contre-offensive » à venir que les Ukrainiens sont censés avoir planifiée…
Kiev a renouvelé son appel au silence opérationnel autour de la contre-offensive tant attendue contre les forces russes avec un clip de soldats lourdement armés pressant leurs doigts sur leurs lèvres.
Les images produites avec élégance présentent des troupes de première ligne masquées faisant des gestes pour le silence au milieu du grondement lointain de l’artillerie et des coups de feu.
Ce court-métrage se termine par des images d’avions de combat F-16 en plein essor – longtemps convoités par Kiev alors que les Ukrainiens cherchent à renforcer sa défense aérienne contre les missiles et drones russes.
Mais au lieu d’essayer de reprendre Bakhmut ou l’une des autres régions de l’Ukraine capturées par les Russes, les Ukrainiens ont concentré leurs attaques sur la Russie elle-même.
Des drones à longue portée ont touché des cibles très profondément à l’intérieur de la Russie, et à une occasion, cela a même inclus le Kremlin.
Et l’artillerie ukrainienne a pilonné sans relâche le territoire russe. Les bombardements ont été particulièrement brutaux dans la région de Belgorod…
Les forces ukrainiennes ont continué de bombarder la région frontalière russe de Belgorod dans la nuit de dimanche après que deux personnes ont été tuées la nuit précédente et que des centaines d’enfants ont été évacués loin de la frontière, a déclaré le gouverneur Vyacheslav Gladkov.
« Du jour au lendemain, c’était assez agité », a déclaré Gladkov sur la chaîne « Telegram », ajoutant que les districts de Shebekino et Volokonovsky avaient subi « beaucoup » de dégâts lors des derniers bombardements.
Bombarder des cibles civiles sur le territoire russe ne fera rien pour aider les Ukrainiens à regagner le territoire perdu.
Mais cela exerce une pression énorme sur les dirigeants russes.
Imaginez ce que nous ressentirions si le territoire américain était bombardé. Nous demanderions à la Maison Blanche d’exterminer la lumière du jour de celui qui nous bombardait.
Eh bien, c’est exactement ce que des millions et des millions de citoyens russes ressentent en ce moment.
Et ce qui rend les choses encore pires, c’est que de petits « groupes de milices » ont commencé à traverser la frontière russe pour mener des attaques sur les villes voisines…
Le « New York Times » a écrit samedi que « Shebekino, une ville de 40 000 à six miles de la frontière, est effectivement devenue une nouvelle partie de la ligne de front alors que l’Ukraine a intensifié les attaques à l’intérieur de la Russie, y compris contre les zones résidentielles proches de ses propres frontières ». Tout cela bouleverse la vie des habitants de la région frontalière, comme ce qui s’est déjà passé il y a longtemps du côté ukrainien de la frontière. « La série d’agressions, plus récemment par des milices alignées contre Moscou, a déclenché le plus grand effort d’évacuation militaire en Russie depuis des décennies », souligne le rapport. Ces derniers jours, les habitants de la région ont emménagé dans des abris temporaires, notamment la grande arène de Belgorod dans la capitale de l’oblast.
Les « milices » qui effectuent ces raids utilisent en fait des équipements qui ont été fournis par les États-Unis et la Pologne…
Les combattants russes alignés contre Moscou qui ont lancé un raid transfrontalier depuis l’Ukraine dans la région de Belgorod en Russie la semaine dernière ont utilisé au moins quatre véhicules tactiques initialement donnés à l’Ukraine par les États-Unis et la Pologne, ont déclaré des responsables américains, soulevant des questions sur l’utilisation involontaire du matériel fourni par l’OTAN et les engagements de Kiev de sécuriser le matériel fourni par ses partisans.
Trois des véhicules protégés contre les embuscades résistants aux mines, également connus sous le nom de MRAP, amenés en Russie par les combattants ont été fournis par les États-Unis et le quatrième provenait de Pologne, selon des personnes familières avec la découverte du renseignement américain, qui n’a pas été signalée auparavant…Ces personnes ont parlé sous condition d’anonymat pour discuter de cette question sensible.
Et on rapporte que des combattants polonais font partie de ceux qui ont traversé la frontière lors de ces raids…
Le Corps des volontaires polonais a publié des photos, confirmant qu’il a participé au premier raid armé dans la région de Belgorod, en Russie, avec le Corps des volontaires russes.
Les soldats russes ont affirmé plus tôt avoir entendu certains des ennemis communiquer en polonais.
Cette guerre a atteint un niveau extrêmement dangereux.
Les Russes ne sont pas stupides. Ils savent que les combattants étrangers représentent maintenant un pourcentage très important des forces auxquelles ils sont confrontés.
Et si les villes russes continuent d’être bombardées et pillées, ce n’est qu’une question de temps avant que les dirigeants russes ne s’emportent.
Si les Russes décident d’utiliser des armes nucléaires tactiques, ce sera vraiment le début de la fin.
Alors prions pour que les têtes plus froides l’emportent.
Pendant ce temps, les choses avec la Chine continuent de devenir encore plus tendues.
Samedi, un navire de guerre chinois et un navire de guerre américain ont failli se percuter dans le détroit de Taïwan…
C’est le moment étonnant où un navire de guerre chinois s’approche à moins de 150 mètres d’un destroyer américain dans le détroit de Taïwan, quelques jours seulement après que le Pentagone a déclaré qu’il ne tolèrerait pas « l’intimidation » de Pékin.
Des images obtenues par « Global News » montrent un navire de guerre de la Marine de l’Armée populaire de libération (PLAN) coupant la proue d’un destroyer lance-missiles américain samedi alors qu’il transitait par le détroit de Taiwan.
L’USS Chung Hoon et le NCSM Montréal avaient également transité par le détroit lors d’une rare mission conjointe lorsqu’un warhsip PLAN a traversé la proue de Chung-Hoon.
Nous vivons vraiment à une époque de « guerres et de rumeurs de guerres« , mais la plupart d’entre nous dans le monde occidental sont concentrés sur d’autres choses.
Même si nos dirigeants ont clairement démontré à maintes reprises à quel point ils sont incompétents, la plupart d’entre nous supposent simplement qu’ils seront capables de nous tenir à l’écart d’une guerre nucléaire.
Malheureusement, les deux parties continuent d’aggraver les choses, et il semble que ce n’est qu’une question de temps avant que quelqu’un ne franchisse une ligne qui ne pourra jamais être franchie.
Source: theeconomiccollapseblog
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