Carla Montet: Barbara Hintermann directrice générale de Terre des hommes dénonce dans LeTemps.ch le sort des enfants déplacés de force du Donbass en Russie pour en faire des citoyens russes.
Nous n'avons jamais entendu Terre des Hommes dénoncer les jeunes enfants
embrigadés dans des groupuscules néo-nazi, ni s’inquiéter de leur
endoctrinement à la haine des Russes.
Tout comme nous ne l'avons jamais entendue dénoncer l'influence perverse
et destructrice de la propagande LGBT imposée aux enfants en Suisse.
L'exemple des prétendus enfants kidnappés, déportés de force en Russie, dont les chiffres avancés oscillent entre 15'000 et 30'000, tant qu'à faire, pourquoi pas 350 000, chiffres évoqués par Barbara Hintermann est une bonne illustration de la propagande dont nos médias nous abreuvent.
Pour la bienpensance, toute nouvelle provenant de la guerre en Ukraine doit servir le narratif de la diabolisation des Russes, et doit commencer avec le mantra "la Russie agresseur, l'Ukraine souveraine agressée".
En réalité, l'Ukraine a cessé d'être un pays souverain depuis le putsch de 2014 à cinq milliards de dollars, et certainement même déjà bien avant. Par ailleurs, 40% de ses terres agricoles ont été rachetées par des grandes firmes multinationales.
Déjà avant la guerre en Ukraine, un dixième des enfants
disparus dans le monde étaient ukrainiens. La majorité d'entre-eux ont
été vendus à des réseaux pédophiles et beaucoup de ces enfants martyrs
sont immortalisés dans des images pédopornographiques absolument
insoutenables.
Il y a peu de temps, en Hongrie, la police a confisqué le lap top d'un Antifa, qui a participé au tabassage à mort des passants, il s'y trouvait des images d'enfants blancs de très bas âge violés, ce qui n'est pas étonnant de la part de ces psychopathes, si attirés par le communisme. D'ailleurs, le propriétaire du lap top s'est suicidé après son arrestation.
En Ukraine, ce problème est endémique depuis l'effondrement de l'URSS, tout comme la location des ventres de femmes misérables, inséminées à la commande pour que les enfants soient livrés à la naissance à des Occidentaux.
Nous n'entendons pas les défenseurs des droits des femmes et des enfants s'offusquer de ces horreurs, tout comme un silence absolu règne concernant les enfants qui ont été livrés aux réseaux pédophiles.
Dans chaque guerre, nous savons que les réseaux s'activent pour kidnapper des enfants; en Afghanistan, en Syrie aussi, beaucoup d'enfants ont disparus pour ce genre de commerce. À Moscou, une femme Ukrainienne avait été condamnée à 30 ans de prison pour avoir travaillé pour fournir des enfants à ce genre de réseau.
Au début de la guerre, la Hongrie a vu l'arrivée à la frontière des bus remplis d'enfants, puis une femme prenait en charge le bus, sans franchir la frontière, et disparaissait. Les Hongrois ont mis du temps pour comprendre ce scénario, après que le phénomène se soit répété, malheureusement sans pouvoir intervenir sur territoire ukrainien.
En Pologne, une Ukrainienne, Svetlana P., vient d'être condamnée pour ce genre de trafic. Elle a traversé la frontière de la Pologne en mars 2023 avec dix enfants de 4 à 16 ans qu'elle tenait sous son emprise par la torture pour les vendre à des réseaux pédophiles.
Les parents ukrainiens qui veulent récupérer leurs enfants placés en Russie peuvent le faire. L'écrasante majorité de ces enfants déplacés en Russie, dont beaucoup handicapés, vivaient en institution, et dans des conditions très précaires. Devenus orphelins durant la guerre, ou l'étant déjà avant la guerre, ou vivant sans que personne ne prenne soin d'eux. Des documentaires, des reportages diffusés sur des chaînes russes ont été faits concernant ces enfants pris en charge en Russie, beaucoup sont placés dans des familles ayant des enfants d'âge correspondant, familles qui s'étaient proposées pour les accueillir.
Avant la guerre, la plupart de ces enfants ont déjà vécu des bombardements, puisque la guerre au Donbass n'a pas commencé le 24 février 2022. Néanmoins, durant huit ans, les Occidentaux ne se sont pas préoccupés du sort de ces enfants vivant dans une zone de guerre.
À présent qu'ils sont en sécurité, mais soudainement l'Occident s'en préoccupe. Non, les Russes ne sont pas des sauvages sans moralité ni cœur, et très certainement, il était nettement préférable qu'ils soient amenés en Russie, en leur évitant des traumatismes supplémentaires. N'oublions pas que des villes entières ont été vidées de leurs habitants – comme Bakhmut avant le siège – et la majorité d'entre-eux a choisi d'aller vivre en Russie.
Nous sommes sidérés d'entendre depuis le début de la guerre, cette déferlante de propagande anti-russe sans nuance qui est déversée dans la très grande majorité des médias en Suisse romande.
Et ces mêmes journalistes à œillères dénoncent avec vigueur le totalitarisme et la répression de la liberté d'expression partout où les conservateurs sont au pouvoir, et ceci, quelque soit la diversité des médias qui s'y trouvent.
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