par Christelle Néant
Le 19 juin 2023, a eu lieu en RPD (République populaire de Donetsk) une conférence de presse dédiée aux crimes de guerre de l’Ukraine à Artiomovsk.
Daria Morozova, médiatrice des droits de l’homme et moi-même étions là avec Anna, Ioulia et Evgueni, des réfugiés venant d’Artiomovsk, pour raconter et dénoncer comment l’armée ukrainienne a fait de la vie des habitants de la ville un enfer.
Lors de cette conférence, Ioulia et Evgueni, son mari, que nous avions interviewés fin avril 2023, étaient présents pour raconter comment l’armée ukrainienne a miné puis fait exploser leur immeuble à Artiomovsk les ensevelissant dans la cave où ils s’étaient réfugiés. Ioulia a ajouté que l’armée ukrainienne avait aussi bombardé leur sous-sol en voyant la fumée s’échapper de la cheminée de leur poêle (qui servait à chauffer la cave), jusqu’à ce qu’ils ne voient plus de fumée en sortir. En clair, jusqu’à ce que Ioulia et sa famille arrêtent de se chauffer comme ils le pouvaient !
Elle a aussi raconté comment ils ont caché leur fils pour qu’il ne soit pas enlevé par les «Anges blancs» ou « Phénix », deux groupes qui menaient une véritable chasse aux enfants dans Artiomovsk.
Sergueï n’ayant pas pu venir à la conférence à cause de sa blessure, j’ai transmis à l’assistance les informations qu’il m’avait données sur le fait que des journalistes avaient payé les néo-nazis du régiment Azov et de Secteur Droit (deux organisations extrémistes interdites en Russie) pour qu’ils bombardent Artiomovsk afin de pouvoir ensuite filmer des reportages poignants accusant la Russie de ces crimes de guerre.
La complicité des journalistes dans les crimes de guerre de l’armée ukrainienne à Artiomovsk a été confirmé par le témoignage d’Anna, une autre réfugiée, dont le mari a été blessé et ses amis tués par les soldats ukrainiens.
Elle a raconté comment son mari a été blessé par une mine installée dans son jardin par les soldats ukrainiens. Son ami a été tué par l’explosion. Et lorsque Anna a demandé leur aide pour sortir son mari de là, les soldats ukrainiens lui ont dit de se débrouiller seule et que toute la zone était minée ! Elles sont belles les valeurs de l’armée ukrainienne prétendument démocratique !
Pire encore, Anna a raconté comment les soldats ukrainiens tiraient systématiquement sur toute fenêtre d’où sortait de la lumière. C’est ainsi que la femme de son ami (celui tué par la mine) a elle-même trouvé la mort lors du bombardement de la pièce où elles se trouvaient. Anna est sortie de la pièce juste au moment où le tir a eu lieu, ce qui lui a sauvé la vie.
Enfin, Anna a confirmé que les journalistes présents à Artiomovsk savaient quand et où l’armée ukrainienne allait bombarder, de préférence à des endroits où les civils se rassemblaient pour récupérer de l’eau, du pain ou de l’aide humanitaire.
Ils se tenaient prêts au coin de la rue et arrivaient immédiatement sur place une fois le bombardement terminé, pour filmer des reportages accusant la Russie de ces crimes de guerre ! Sauf que comme le souligne Anna, les habitants savaient de quel côté se trouvaient les Russes, et de quel côté se trouvait l’armée ukrainienne, et qu’ils savaient donc que ce n’étaient pas les soldats russes qui les bombardaient mais bien les soldats ukrainiens !
Voir la vidéo de la conférence sous-titrée en français :
Aux côté de Daria Morozova, en plus de raconter les crimes de guerre dont les journalistes mais aussi les organisations «humanitaires» se sont rendus complices à Artiomovsk, j’ai appelé à une enquête sérieuse au niveau international sur les crimes de l’armée ukrainienne, mais aussi sur les enlèvements d’enfants et tous les risques de trafic qui y sont liés.
source : Donbass Insider
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