Les positions militantes noires et anti-françaises, obsédées par
la division « raciale » entre les populations, sont en retard : celles
de LFI, Obono par exemple, du minuscule groupuscule Ligue de défense
noire africaine, faisant un peu de bruit sur les réseaux sociaux grâce
aux médias bienveillants, ou des associations d’« afro-descendants »
persuadés d’avoir des esclaves comme ancêtres.
Pourtant, aucun Noir vivant en France ne peut affirmer avec certitude descendre d’esclaves, sauf à avoir mené un travail généalogique probant.
La lecture de livres historiques sérieux, tels ceux, mondialement reconnus, d’Olivier Pétré-Grenouilleau, Les Traites négrières (Gallimard, 2004), devrait suffire à le comprendre.
Il est donc étonnant que les militants noirs de France, nombreux à penser que l’Afrique est un « pays », ne soient pas mieux informés des avancées remarquables de leurs « compatriotes » noirs africains, en matière de remigration.
La France étant un pays insupportable aux yeux de nombre de militants noirs, « postcolonial », ou toujours colonial mais sur le territoire national, pensent-ils, « raciste », peu accueillant (l’observateur est en droit de se demander s’il rêve), il est une solution toute simple aux problèmes soulevés par ces Noirs malheureux en France : la remigration.
Solution d’autant plus intéressante et envisageable qu’elle n’est en rien raciste ou xénophobe, et qu’il ne s’agit pas d’exclure.
Il s’agit tout au contraire d’inclure les Noirs « afro-descendants » d’esclaves noirs ou d’esclavagistes noirs en Afrique.
Un retour aux sources qui ne peut que générer un enthousiasme délirant et qui ne devrait pas être entravé par la perte des nombreux avantages, sociaux, éducatifs, économiques, médicaux, etc., qu’il y a à vivre en France quand on est originaire d’une autre partie du monde.
Un retour aux sources d’autant plus d’actualité qu’il est revendiqué par des pays africains et que des ébauches de possibilité d’accueil se mettent en place.
Les candidatures devraient donc vite être très nombreuses.
Reste qu’il est urgent d’informer les populations militantes noires anti-françaises concernées.
La remigration est en marche et l’Afrique donne l’exemple.
Ainsi, au Sénégal, le rappeur Akon a posé fin août 2020 la première pierre de la ville qu’il veut bâtir. Un projet estimé à six milliards de dollars, situé sur le site du village de Mbodiène, au bord de l’Atlantique, à une centaine de kilomètres au sud de Dakar.
Un projet similaire est en cours de réalisation, « Wakanda », au Rwanda, une ville 100 % écologique. Coût estimé : cinq milliards de dollars.
Les travaux étaient censés débuter en 2020 et la ville être terminée fin 2021.
Pour l’instant, cela ne ressemble à rien.
Cependant, l’heure est venue : la remigration est en route.
Voilà qui devrait ravir Camélia Jordana, elle qui affirmait au Festival du film francophone d’Angoulême : « Il y a un énorme travail de décolonisation à faire dans ce pays. »
Gageons que les militants noirs de France, soucieux de respect, amoureux de leur « race » et fier de leurs origines, n’hésiteront pas un instant à franchir la Méditerranée dans l’autre sens pour agir et non plus prononcer des mots creux.
Paul Vermeulen
Article paru dans Présent daté du 3 septembre 2020
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