Il manquait à l’acte IV des gilets jaunes la séquence amusante, l’événement qui détend l’atmosphère : « La marche pour le climat ». Le bobo a bien compris que son rôle était d’apporter la touche humoristique au soulèvement populaire qui secoue le pays.
Aux cris de « Y a plus d’saisons », les ravis de Macron exigeront que le gouvernement baisse le thermostat d’un cran.
Que l’on supprime le mois de juillet !
L’arrestation immédiate des présentateurs météo et autres revendications à imaginer d’ici samedi.
En fin psychologue, Nicolas Hulot a estimé que ce n’était pas le bon moment pour organiser cette marche.
Qui l’eût cru ? Mais peu importe.
Le bobo a chaud.
Et au diable le professeur Gervais au CV long comme le bras (et d’autres scientifiques) qui déclare que « réduire en France les émissions de CO2 de 20 % évitera à la planète de se réchauffer de moins de 1/1000 de degré » !
Qu’il brûle sur la place publique ! L’Inquisition climatique est en marche.
En février, le même professeur Gervais fut interdit de conférence dans un lycée de Versailles.
Pas le bon discours.
Arrière, Satan !
En marge des gilets jaunes, voici donc venu le mouvement des « nez rouges ».
Clown dans l’âme, partisan d’une augmentation des taxes sur le carburant, celui des voitures et non des avions qui l’emmènent en vacances à Bali, favorable à la mondialisation importatrice polluante de marchandises, fabriquées par des esclaves.
Le bobo pétri de sa conscience de bon aloi, inconditionnel de BFM TV et France Inter, a le mérite de représenter le point zéro de la conscience politique.
Le repère est infaillible.
Il est la référence incontournable du concept « à côté de la plaque » indispensable à tout voyageur qui souhaite connaître la direction vers laquelle ne pas aller.
Favorable aux migrants, futurs sous-payés du capitalisme.
Par humanisme ! En lutte contre le réchauffement alors que de nombreux scientifiques démontrent que le phénomène s’est déjà produit, dans des temps où la Peugeot diesel n’était pas encore inventée. Jamais à court de gags, toujours partant pour se tirer une balle dans le pied.
Favorable à Hillary Clinton, financée par des multinationales proches de Monsanto, il ne craint pas de descendre dans la rue manifester CONTRE Monsanto.
Il est énorme !
L’écolo zombie, fidèle à sa ligne de conduite, ne pouvait manquer de faire la démonstration de sa déconnexion des habitants de la planète qu’il veut sauver.
Par ce défilé en ces circonstances, il choisit délibérément de passer inaperçu et prouve, par là, qu’il manifeste pour lui-même, pour son confort personnel.
Sa bonne conscience a besoin, de temps à autre, d’un petit coup de peinture.
De changer la moquette. D’une vérification des niveaux. On sait ce que c’est. Ces trucs-là, ça marche bien, mais y a des frais d’entretien…
Avec un désert médiatique d’une grande désolation pour décor, le bobo va se faire plaisir.
Les CRS sont un peu occupés.
C’est le moment ou jamais de partir en lutte contre un ennemi inexistant.
« Nez rouges et rien ne bouge ». Le slogan est porteur.
Jany Leroy
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