Source: AFP
Emmanuel Macron à Marseille le 21 septembre
Le président n'a pas su garder son sang froid lorsqu'une femme visiblement opposée à l'organisation des JO de 2024 en France, l'a pris à partie.
La réponse du chef de l'Etat a aussitôt valu à ce dernier d'être hué par la foule présente, à Marseille.
Emmanuel Macron se serait-il fixé comme objectif secret de tenir le rythme d'une polémique par jour ? Alors qu'il se trouvait le 21 septembre à Marseille pour y visiter le site olympique du Roucas Blanc, destiné à accueillir certaines épreuves des Jeux olympiques de 2024, le président de la République a eu un accrochage virulent avec une femme qui l’interpellait.
"Il y a des gens qui râlent tout le temps pour tout. Donc râlez !" La réponse de #Macron à une anti-JO à Marseille pic.twitter.com/nTQ4F43RAt— BFMTV (@BFMTV) 21 septembre 2017
Ce devait être un bain de foule sous le beau soleil de Provence : cela restera comme un nouvel épisode houleux de plus pour Emmanuel Macron.
Occupé à répondre à des questions de journalistes, celui-ci s'est semble-t-il trouvé confronté à une poignée d'individus peu enthousiastes à l'idée de voir la France accueillir les Jeux olympiques.
Une femme présente sur place s'est avisée de le faire savoir au chef de l'Etat, certes d'une manière relativement peu argumentée... «C'est totalement pourri les JO !», a-t-elle lancée, dans une scène diffusée sur BFMTV.
Y'a des gens qui râlent tout le temps pour tout. Donc râlez !A ces mots, Emmanuel Macron qui s'est clairement posé en promoteur de l'organisation de cet événement sportif mondial dans l'Hexagone, a répondu sur un ton qui trahissait une vive irritation : «Y'a des gens qui râlent tout le temps pour tout. Donc râlez !»
Aussitôt, la petite foule massée autour du président s'est mise à le huer copieusement.
Ce n'est pas la première fois qu'Emmanuel Macron commet un faux pas en répondant à des injonctions de citoyens au pied levé, ou en employant des termes perçus comme méprisants ou hautains à l'égard de certaines catégories de Français.
Après avoir évoqué «ceux qui ne sont rien», Emmanuel Macron avait parlé de «fainéants» pour désigner les manifestants s'opposant à la réforme du code du travail.
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