Par Le Figaro.fr avec AFP
Publié le 21/09/2017
L'incendie, qui a ravagé des locaux techniques dans la caserne de la gendarmerie de l'Isère à Grenoble dans la nuit de hier à aujourd'hui, a été revendiqué sur un site anarco-libertaire, déjà utilisé pour des faits similaires perpétrés à Limoges il y a deux jours.
Le texte posté à la mi-journée sur indymedia.org affirme que "cet acte s'inscrit dans une vague d'attaques de solidarité avec les personnes qui passent en procès ces jours-ci".
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"Quel que soit l'issue du procès, on continuera à s'en prendre à la police et à la justice. Notre hostilité est un feu qui se propage", assure le texte de ces "nocturnes" qui affirment avoir "incendié 6 fourgons d'intervention et deux camions logistique", un sinistre qui a ravagé "le garage et l'entrepôt sur plus de 1.500 m2" sur la caserne grenobloise.
A Limoges, ce sont 5 véhicules du groupement de gendarmerie de Haute-Vienne qui ont été détruits dans la nuit de lundi à mardi.
Le texte de revendication avait été posté en ligne aussi le lendemain.
Dans les deux affaires, des enquêtes sous l'égide des parquets ont été ouvertes, confiées aux sections de recherche de gendarmerie.
La mouvance dite aussi de gauche radicale avait été très active contre la loi Travail et maintenant contre le projet d'ordonnances réformant le Code du travail.
Elle s'inscrit aussi dans d'autres luttes comme celle contre le site d'enfouissement de déchets nucléaires à Bure (Meuse).
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