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jeudi 21 septembre 2017

Jugée pour diffamation contre Bernard Cazeneuve, la policière niçoise Sandra Bertin relaxée

           
Sandra Bertin, chef du centre de supervision urbain de Nice.
 
Sandra Bertin, chef du centre de supervision urbain de Nice. Photo Franck Fernandes

Jugée pour diffamation contre Bernard Cazeneuve, la policière niçoise Sandra Bertin relaxée
 
       
 La policière municipale de Nice, Sandra Bertin, vient d'être relaxée à la suite de la plainte qu'avait déposée contre elle, pour diffamation, l'ancien ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve.
 
L'une des polémiques née au lendemain de l'attentat du 14 juillet sur la Promenade des Anglais vient de trouver un épilogue judiciaire.
"Sandra Bertin a été relaxée", annonce son avocat Me Adrien Verrier.
Le tribunal correctionnel de Paris, devait rendre sa décision jeudi 14 septembre mais avait repoussée d'une semaine sa décision.
A l'audience, qui s'est tenue début juillet, le ministère public avait requis sa relaxe, "certain qu'il n'y a jamais eu d'ordre passé à Mme Bertin pour faire un faux" alors qu'elle rédigeait un rapport sur le dispositif de sécurité en vigueur le soir de l'attentat.
Il a été suivi: la policière municipale de Nice, Sandra Bertin, vient d'être relaxée.
"Pressions"
Celui qui était alors ministre de l'Intérieur, ainsi que l'administration de la police nationale, avaient déposé plainte contre la policière niçoise après que cette dernière a rapporté au JDD les "pressions" qu'elle aurait subies après l'attentat du 14-Juillet.
Cette policière municipale niçoise était poursuivie en diffamation par l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, devant le tribunal correctionnel de Paris.
Elle affirmait avoir été "harcelée" par le cabinet du ministre au lendemain de l'attentat pour qu'elle rédige en urgence un compte rendu des images de vidéosurveillance.
Son interlocuteur était en fait une responsable de la direction centrale de la police.
Bernard Cazeneuve avait donc démenti et déposé plainte pour diffamation.
"Le tribunal a estimé que Sandra Bertin devait bénéficier de l'exception de bonne foi, explique son avocat pour justifier cette relaxe. Il a estimé qu'au regard du nombre de coups de téléphone qu'elle a reçu ce jour-là, elle pouvait légitimement penser que son interlocuteur était un membre du cabinet du ministre."

RELIRE. On vous résume en 5 points l'affaire Sandra Bertin à la veille de son procès pour diffamation

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