Quelque sept cents adultes français se trouvent dans les zones jihadistes en Irak et en Syrie, dont un tiers de femmes, ainsi que 500 mineurs dont la moitié sont nés sur place et ont moins de cinq ans, a-t-on déclaré vendredi à l'Elysée.
Au total, environ 2.000 Français ou résidents en France sont partis dans ces deux pays, dont entre 200 et 300 ont été tués.
On estime par ailleurs à 1.300 le nombre de personnes radicalisées dans les prisons françaises.
Un nombre auquel il faut ajouter un peu moins de 500 personnes, détenues ou condamnées pour un lien direct avec des activités terroristes ou apologie du terrorisme, a-t-on ajouté.
Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, avait annoncé début août que 217 majeurs et 54 mineurs étaient rentrés des zones de combats en Irak et en Syrie en France.
Ces personnes "font l'objet d'un traitement judiciaire systématique par le procureur de la République de Paris et nombre d'entre elles sont actuellement incarcérées", avait-il ajouté.
lorientlejour
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Il faut les aider à se suicider !
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