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samedi 23 septembre 2017

Deux anges se sont envolés trop tôt à cause d’un monstre

 




Cédric Bernasconi a pu en toute liberté exprimer sa violence débridée parce qu’un psychiatre n’a pas fait son travail.

Voici les faits, lesquels n’ont pas eu les mêmes faveurs des médias ou d’un président que Théo, ce jeune « innocent » malencontreusement matraqué au mauvais endroit, mais bien vivant, lui : Mélodie Massé, 23 ans, élève infirmière, « a été retrouvée […] à son domicile d’Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) battue à mort et ligotée. C’est son compagnon qui a donné l’alerte, vers 21 h 30, après avoir découvert le cadavre. La femme était enceinte de huit mois » (source : Le Parisien). Et – ce qui ajoute au sordide – Mélodie a été violée par son agresseur.

Passée la stupeur – si cela se peut encore, dans une société qui s’accommode du pire au point de glisser dessus comme la luge sur la neige –, cet abominable double meurtre – n’oublions pas l’enfant dans le ventre de sa mère, à un mois de découvrir la vie – aurait pu être évité.
En effet, le maire d’Anglet (Pyrénées-Atlantiques) avait tenté, par le passé, de faire interner le principal suspect, Cédric Bernasconi, un sans domicile fixe, mis en examen depuis et dont les riverains se plaignaient : il « errait dans la ville et les agressait, explique l’édile. J’ai pris le temps, avec l’aide de la police municipale, de recueillir des témoignages pour monter un dossier d’hospitalisation d’office. Mais le psychiatre qui le suivait à Bayonne a refusé de me suivre » (source : Le Parisien).
Délinquant notoire, connu des services de police, interné par le passé, Cédric Bernasconi a pu donc, en toute liberté, exprimer sa violence débridée parce qu’un psychiatre n’a pas fait son travail, à savoir isoler un individu ouvertement dangereux.
Le résultat est là : une jeune maman en devenir, avec la vie devant elle, n’est plus.
Olivier, le compagnon de la victime, pourra méditer cela jusqu’à la fin de ses jours.

Déséquilibré, le Cédric Bernasconi ?
Sans être un spécialiste des questions psychiques, j’émets des doutes car, selon moi, il faut une certaine dose de perversité pour commettre un tel acte.
D’ailleurs, la manière dont il a été interpellé me conforte dans mes doutes : « C’est finalement le 17 septembre qu’ils le localisent à Boucau où il est interpellé après avoir embouti la porte d’un garage au volant d’un petit camion volé.
Le suspect est placé en garde à vue et s’exprime de manière froide et cohérente devant les gendarmes » (source : Le Parisien).
Sa défense est dérisoire et non moins cynique : il voulait cambrioler le domicile de la victime pour s’acheter des chaussures.
En voyant la jeune femme, un désir subit de la maltraiter et la violer lui est venu à l’esprit.
Et tandis qu’elle agonisait, il s’est servi un café et un whisky, histoire, peut-être, de se remettre de ses émotions !

C’est bien un psychopathe qui a perpétré cet acte réfléchi, dans le but de détruire physiquement Mélodie.

En attendant, une maman et son bébé sont morts, dans l’indifférence d’une société qui préfère soigner les assassins après coup plutôt que de prévenir leurs actes.

Mes pensées vont à la famille de Mélodie et son compagnon.

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