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mardi 19 septembre 2017

Qui est Bana la jeune «tweeteuse d’Alep» à laquelle Emmanuel Macron a fait référence à l'ONU ?

 
Qui est Bana la jeune «tweeteuse d’Alep» à laquelle Emmanuel Macron a fait référence à l'ONU ?
 
© Adem Altan Source: AFP
La jeune star syrienne Bana.
 
Lors de son allocation devant l'assemblée générale des Nations unies du 19 septembre, le président de la République française a dit «entendre la voix» de la jeune Syrienne Bana.
 
De qui s'agit-il ? Petit rappel.
                                   
Pour sa première intervention à la tribune des Nations unies le 19 septembre, Emmanuel Macron s'est voulu le porte-voix des citoyens du monde.
Aussi a-t-il égrené les prénoms d'anonymes, tel un «Jules» rencontré à Saint-Martin après le passage de l'ouragan Irma, ou tel Kwamé, migrant livré aux passeurs.
«Aujourd'hui, ce sont ces voix que je veux porter», a affirmé le président de la République.
Puis, passant au dossier syrien, Emmanuel Macron s'est fait l'avocat d'une petite fille très médiatisée lors de la reconquête d'Alep en 2016, Bana Al-Abed. Mais qui est-elle ?

La petite fille s’est hissée au rang de véritable star des médias occidentaux, après des tweets qu’elle aurait envoyés depuis Alep-Est, au cœur des combats entre forces syriennes et groupes rebelles et djihadistes qui tenaient cette partie de la ville.

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Mais très vite, ces publications avaient suscité des interrogations, comme le rapportait le journal américain The New York Times en décembre 2016.
Certains observateurs ont estimé que les tweets, rédigés dans la langue de Shakespeare et pour certains signés à son nom, étaient un peu trop élaborés pour une enfant de son âge, qui de surcroît, ne parle que quelques mots d’anglais.
D’autres ont fait remarquer que l’accès à internet était totalement bloqué à Alep, au moment où les messages ont été postés.
Début avril, Bana Al-Abed, dont le compte Twitter serait géré par sa «maman», avait réagi au bombardement par Washington de la base aérienne syrienne d’Al-Chaayrate, en représailles après une attaque chimique présumée dont l’administration Trump accusait Damas sans preuves.

«Poutine et Bachar el-Assad ont bombardé mon école, tué mes amis et volé mon enfance. Il est temps de punir les tueurs des enfants en Syrie […] J’approuve l’action de Donald Trump contre les tueurs de mon peuple».

Tel est le message qui était apparu le 7 avril sur le compte Twitter de cette fillette syrienne âgée de sept ans...





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