Le 27/09/2017
Macron et son gouvernement portent un grand coup à la démocratie dans notre pays.
Car dans les faits, les choses sont différentes.
En effet, le 21 septembre dernier, le CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement, traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada) est entré en vigueur à 98 % sans même que le Parlement français n’ait eu son mot à dire…
Si certains avaient encore des doutes concernant la complaisance du système médiatique à l’encontre de Macron, il suffit de voir que rien n’a été dit sur ce déni de démocratie.
Il faut bien reconnaître à Emmanuel Macron une certaine constance, ne serait-ce que dans son attitude.
De fait, durant toute la campagne présidentielle, fidèle à lui-même, lui qui souvent ne dit rien sur rien mais le dit avec le sourire, est resté, sur ce sujet comme sur bien d’autres, flou.
Flou, certes, mais pas dupe.
Il sait bien que, dans une grande majorité, les Français ne veulent pas du CETA, pas plus qu’ils ne voulaient du TAFTA (Transatlantic Free Trade Agreement) d’ailleurs, mais son « ADN libéral » lui commande, lui, d’y être favorable.
De fait, il a sorti de son chapeau de candidat l’idée d’une « commission d’experts indépendants ayant vocation à réexaminer le dossier ».
S’il a, en effet, mis en place cette commission, c’est ensuite pour faire dire, par la voix de ses secrétaires d’État, qu’il n’y aurait ni report ni gel du traité alors même que celle-ci avait pourtant rendu un rapport accablant sur cet accord !
Conclusions accablantes s’il en est car les normes sociales et environnementales sont particulièrement faibles au Canada, en comparaison de celles en vigueur ailleurs en Europe. L’harmonisation législative revient donc, une fois encore, à faire le choix du nivellement par le bas.
Ce qui représente un réel danger tant pour notre agriculture que pour la santé de nos concitoyens, puisque dorénavant les OGM, le bœuf aux hormones ou encore le poulet lavé à la javel feront partie de notre quotidien.
Une fois de plus, on est face à un ordre des choses qu’on n’a pas décidé, pas discuté et encore moins contribué à mettre en œuvre…
En outre, ce traité signe également la fin de la souveraineté alimentaire de l’Europe puisque le mécanisme d’arbitrage, en cas de conflit entre un État qui souhaiterait modifier sa législation et une multinationale, sera en faveur de la seconde.
Une fois de plus, les peuples sont les « dindons de la farce » au bénéfice des « lobbies » !
Macron et son gouvernement portent un grand coup à la démocratie dans notre pays
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