Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Quand un État est en faillite, la dernière chose que les dirigeants ont intérêt de faire c’est de donner des sous, ou enfin ceux qu’il reste, aux gus qui portent des armes et qui sont susceptibles de faire durer le régime et de protéger ses représentants de la fureur des peuples.
Cela se passe ainsi, depuis la nuit des temps, des chefs de clans aux chefs de tribus, des rois aux empereurs, de l’Asie à l’Amérique en passant par l’Afrique, il est une loi humaine de l’exercice du pouvoir : il faut toujours payer ses centurions, sinon, quand centurions pas contents, centurions pas protéger Macron (béni soit son saint nom pour l’éternité et les siècles des siècles, il faut que je faillotte pour me faire bien voir).
Nos dirigeants, ici-bas, semblent avoir du mal à intégrer parfaitement cette règle de base du bon sens absolu et nécessaire à toute survie.
Remarquez, de deux choses l’une : soit Collomb comprend vite et les CRS seront vite payés, soit ils ont la « comprennette difficilette » au gouvernement, et le principe de sélection naturelle à la Darwin va vite se mettre en route, et ne survivront que les hommes politiques suffisamment adaptés à la nature actuelle, autant dire aucun, vu qu’être homme politique de haut niveau vous rend globalement inapte à toute prise avec le réel.
« La levée de boucliers des CRS s’amplifie à un très mauvais moment pour le gouvernement.
Au moment où ce dernier doit faire face à une deuxième journée de manifestations contre la réforme du Code du travail, un grand nombre de compagnies vont manquer à l’appel.
”Près de 80 % d’entre elles ont débrayé”, affirment des sources syndicales qui ont recensé à 11h15 près de 2028 CRS ”consultants” qui se sont fait porter pâles sur le terrain. ”Du jamais vu dans le milieu du maintien de l’ordre”, concède un responsable de la Direction générale de la police nationale qui grimace à l’idée de tenir le service d’ordre de jeudi. »
Avouez tout de même que cela fait désordre… Je sens que cela va être assez difficile de modérer les demandes syndicales des CRS ces prochains mois, vu le sale boulot que le gouvernement compte leur faire faire, à savoir taper sur la tête des Français qui seraient opposés à certaines mesures, bien que parfois, certains méritent tout de même de recevoir quelques baffes étant donné les caillasseries régulières à chaque fin de manif.
C’est une vielle affaire qui remonte à Bernie les beaux costards payés avec des sous qu’on connaît pas à qui ils sont, puisque personne n’a le droit de poser des questions sur ses costards à Bernie, donc, alias Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur.
Grand seigneur, il avait accordé une revalorisation de cette indemnité portée à 39 euros.
Un complément de salaire exonéré d’impôt et jusqu’alors versé par chèque par un régisseur.
« Bercy, qui y a vu une niche fiscale, a décidé d’assujettir ces versements perçus à la contribution sociale généralisée (CSG) ainsi qu’à la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) »…
Comme quoi, il n’y a pas de petites et mesquines économies !
Bref, l’État commence tout de même à trembloter des genoux… Remarquez, il y a de quoi !!
« Les CRS, dont les revendications sont portées par les principaux représentants policiers réunis de manière assez rare en intersyndicale.
Ils en appellent à l’arbitrage de Gérard Collomb et prophétisent, en cas d’échec des négociations, une généralisation de la grogne à toute la police »…
Ils en appellent à l’arbitrage de Gérard Collomb et prophétisent, en cas d’échec des négociations, une généralisation de la grogne à toute la police »…
Je crois surtout que vu ce que l’on demande aux policiers, aux gendarmes et de façon générale à l’ensemble de nos personnels de sécurité, payés au lance-pierre, il est justement à craindre une extension du conflit si les CRS ont gain de cause.
Et de vous à moi, ce ne sont pas les médecins, eux-aussi en colère, qui risquent d’y aller mollo sur les arrêts maladie !!
Ce pays part à vau-l’eau car les courroies de transmission des décisions ne fonctionnent plus ou de plus en plus mal et que les leviers ne répondent plus ou de moins en moins bien.
Notre pays est dans le même état que l’ex-URSS, et retenez bien cette comparaison.
Jusqu’au dernier moment ou presque, l’URSS donnait l’illusion de la puissance et de la force.
Il n’aura fallu que quelques semaines pour que cet immense empire ne s’effondre.
Jusqu’au dernier moment ou presque, l’URSS donnait l’illusion de la puissance et de la force.
Il n’aura fallu que quelques semaines pour que cet immense empire ne s’effondre.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
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